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Bientôt un test salivaire capable de mesurer la fatigue au volant

Bientôt un test salivaire capable de mesurer la fatigue au volant

Publié le 19 février 2015 à 10:00

Un nouveau test pourrait bientôt voir le jour pour améliorer la sécurité au volant : on avait déjà les éthylotests pour mesurer le taux d’alcool avant de conduire, et dans l’avenir, un test salivaire pourrait bien voir le jour pour analyser l’état de fatigue des conducteurs. Ce test compléterait l’application smartphone déjà existante qui permet de mesurer le niveau d’éveil.

La fatigue au volant est un véritable fléau en termes de sécurité routière.

Un accident mortel sur trois

Selon Vinci Autoroutes, la somnolence est à l’origine d’un accident mortel sur trois sur les autoroutes françaises.

Et même si 74 % des français sont convaincus qu’il ne faut pas conduire lorsqu’on est fatigué, 30 % estiment pourtant avoir déjà conduit en état de fatigue, voire même s’être assoupis quelques secondes.

Une languette à mettre sur la langue

Selon le Figaro, des chercheurs du centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu de Paris sont en passe de développer un test salivaire capable de détecter les indicateurs physiologiques de la privation de sommeil.

Ce test se présente sous forme d’une languette à mettre sur la langue qui indiquera, au bout de 10 minutes, le niveau de fatigue du conducteur.

Ce test sera utilisé au départ par les particuliers en auto-évaluation, mais s’il s’avère très efficace, les forces de police pourraient bien être tentées de l’utiliser lors de contrôles.

Une cinquantaine de volontaires participent à une première expérimentation : les premiers résultats devraient être connus au 3ème trimestre 2015.

Avant de conduire, faites le test sur votre smartphone

Il existe déjà une application pour smartphone, « Roulez éveillé », qui permet de mesurer le niveau d’éveil du conducteur.

En pratique, l’utilisateur voit apparaître des stimuli visuels et il doit appuyer le plus rapidement possible sur son écran. Les stimuli défilent pendant 30 secondes. Les temps de réaction sont analysés : si la moyenne de ces temps de réaction est insuffisante, l’utilisateur est averti de son potentiel état de fatigue.

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