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Cancers du sein : des frais non remboursés encore trop élevés

Cancers du sein : des frais non remboursés encore trop élevés

Publié le 24 avril 2015 à 14:14

On pense que les soins pour la prise en charge des cancers du sein sont remboursés à 100 %. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas, il reste parfois à la charge des malades des sommes importantes non remboursées par la caisse primaire d’assurance maladie. Pourquoi de tels dépassements ?

Malgré la prise en charge dite à 100%, des frais cachés persistent

Environ 30 % des femmes atteintes d’un cancer du sein doivent subir une ablation totale d'un sein (mastectomie). Pourtant, 25 % des femmes ne souhaitent pas se faire reconstruire le sein et notamment pour des raisons financières.

Car, même si en principe les soins pour un cancer du sein sont pris à 100 % (ALD : maladie longue durée) par la caisse primaire, il n’en reste pas moins, que lorsqu’une femme choisit une reconstruction mammaire, il reste toujours une partie des frais qui ne sont pas remboursés.

Selon le rapport de l'Observatoire sociétal des cancers de la ligue contre le cancer, paru le 17 avril, 456 euros resteraient, en moyenne, à charge, pour les femmes ayant subi une mastectomie.

47 % des 992 femmes interrogées par l’Institut BVA qui ont été soignées pour un cancer déclarent avoir eu des frais de santé restés à leur charge, dont 8% d’un niveau important. En effet, près de 2/3 des personnes ayant déclaré des restes à charge au cours de leur traitement pour un cancer les ont évalués à près de 1 000 euros.

Comment expliquer de tels dépassements ?

Les principaux frais cachés sont dits des soins « de confort » :

  • médicaments pour éviter les effets, notamment les vitamines et les compléments alimentaires.
  • aides à domicile : 36 % des malades y ont recours.
  • frais liés aux prothèses ou aux perruques : pour 26 % des personnes.
  • frais de transport : 16 % des patients.
  • dépassements d’honoraires : pour 30 % des personnes tout de même !

Ces frais non remboursés sont particulièrement difficiles à supporter pour ces femmes qui se trouvent déjà fragilisées psychologiquement, et cela se ressent encore davantage dans les classes sociales défavorisées.

L'un des objectifs de l'actuel  3ème Plan Cancer (période 2014-2019) est précisément une meilleure maîtrise des restes à charge, en particulier dans la chirurgie reconstructrice où les surcoûts sont parmi les plus importants.

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