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L’impact négatif des écrans sur le sommeil

L’impact négatif des écrans sur le sommeil

Publié le 18 mars 2016 à 11:18

De plus en plus de personnes utilisent des écrans en soirée, voire dans leur lit (sans parler de ceux qui gardent leur téléphone allumé toute la nuit !). Ceci pose un véritable problème pour l’endormissement et le sommeil en général. A l’époque où de nombreuses personnes se plaignent de troubles de sommeil, il serait peut-être temps de changer nos comportements…

39 % des français utilisent des écrans sous la couette

Le soir, avant ou après le dîner et même dans leur lit, environ 91 % des français utilisent leur ordinateur, tablette et smartphone. Ce taux s’élève même à 96 % chez les actifs et les étudiants.

Ils sont 36 % à user de leur appareil le soir au lit les jours de repos ou de vacances et cela ne s’arrange pas les jours de travail, avec 39 % d’utilisateurs le soir sous la couette.

Autant de temps au lit et devant un écran détériore la qualité du sommeil et altère la vigilance le lendemain.

Et le pire de tout, c’est que 20 % des Français ont au moins un smartphone en fonctionnement dans leur chambre pendant qu’ils dorment. Les sonneries ou autre bip de ces smartphones réveillent la moitié de ces dormeurs, qui consultent presque tous leurs messages (92 %) et qui sont très nombreux à y répondre sur le champ (79 %) !

Résultats de tout ceci pour les utilisateurs d’écrans :

  • Le temps au lit avant d’éteindre est plus long (36 mn en moyenne et même 46 mn chez les 18-24 ans).Ce temps est en augmentation depuis 2012.
  • Ils sont plus nombreux à être somnolents dans la journée.
  • Leurs réveils nocturnes sont plus longs (24 mn en 2015 contre 19 mn en 2013).

Le sommeil en danger

L’apparition de ces nouvelles pratiques met le candidat à l’endormissement dans des conditions qui ne lui sont pas bénéfiques : couchés, le soir, les accros de l’écran ont leur attention captée avec une grande tension, au moment précis où ils devraient se désinvestir de ce qui se passe aux alentours.

Les smartphones allumés toute la nuit et qui manquent de biper à tout moment sont également gage d’un mauvais sommeil : le dormeur guette inconsciemment l’arrivée d’un SMS ou d’un mail au détriment de son sommeil. Son esprit n’est pas détendu,  il est en attente, il monte la garde, à l’affût : le dormeur est devenu un « dormeur sentinelle ».

L’horloge biologique perturbée par la lumière

Notre rythme biologique (veille / sommeil) est régulé par l'exposition à la lumière et c'est notamment elle qui régule la sécrétion d'une hormone appelée mélatonine, ou hormone du sommeil. Cette dernière est responsable de la sensation de fatigue et plus tard de l’endormissement.

En cas d’exposition trop tardive à la lumière (le soir ou en début de nuit), la sécrétion de mélatonine est inhibée, la vigilance est augmentée, et le sommeil s’en ressent.

De plus, toutes les lumières n’ont pas la même capacité : la lumière bleue des écrans est la plus active pour perturber notre rythme biologique !

Par ailleurs, il a été démontré tout récemment que même des flashs lumineux de quelques millisecondes la nuit (vous savez ces petits flashs émis par le Smartphone, en pleine nuit, quand un SMS ou mail arrive), étaient également de très grands perturbateurs de sommeil car, imaginez-vous que la lumière de ces flashs agit même si on dort, les yeux fermés !

Les solutions ? Apprivoiser les nouvelles technologies pour bien dormir

Pour retrouver un bon sommeil, il est important de changer de comportement, et surtout d’essayer de les faire appliquer à nos ados :

  • Ne pas s’exposer aux écrans le soir dans son lit. Le lit est fait pour dormir…
  • Prendre le temps de se détendre, en délaissant ordinateur et tablette, au moins 1h30 avant l’heure du coucher.
  • Protéger sa nuit : sauf situation exceptionnelle, bannir portables et smartphones de la chambre ou les mettre en mode avion. Il sera bien temps de lire ses SMS ou ses mails le lendemain !
  • Apprendre à se déconnecter les jours de repos, le week-end : il faut savoir se préserver et faire des pauses digitales.

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