Votre bilan minceur offert !

Mars bleu : Mois de mobilisation contre le cancer colorectal

Mars bleu : Mois de mobilisation contre le cancer colorectal

Publié le 02 mars 2015 à 09:00

La 5ème édition de « Mars bleu », le mois de la mobilisation contre le cancer colorectal, est l’occasion de faire le point sur l’importance du dépistage et les méthodes pour effectuer ce dépistage.

Le cancer colorectal est la 2ème cause de décès par cancer en France, alors qu’un dépistage précoce pourrait sauver 9 personnes sur 10 !

Où en est le dépistage du cancer colorectal ?

A partir de 50 ans, il est recommandé de faire un test de dépistage du cancer du côlon tous les 2 ans.

En effet, s’il est détecté suffisamment tôt, ce cancer peut être soigné dans 9 cas sur 10.

Hélas, en France, seules 31 % des personnes concernées font ce test. La mortalité pourrait baisser de 15 à 20 % si seulement la moitié des personnes concernées participaient au dépistage.

Pourquoi un dépistage précoce est-il fondamental ?

Chaque année en France, le cancer colorectal touche environ 42 000 nouvelles personnes (23 200 hommes et 18 900 femmes) et est responsable de plus de 17 500 décès.

Il s'agit du 3ème cancer le plus fréquent et de la 2ème cause de décès par cancer.

Dans 60 à 80 % des cas, il se développe à partir d’un polype ou d’un adénome qui sont des tumeurs bénignes : détecter ces lésions, ou un cancer à un stade très précoce, c’est augmenter les chances de guérison.

Comment peut-on faire un dépistage ?

Le dépistage du cancer colorectal se fait tout simplement à l’aide d’un test appelé Hemoccult II®.

Comment cela se passe-t-il en pratique ?

Tous les 2 ans, les personnes âgées de 50 à 74 ans reçoivent un courrier les invitant à se présenter chez leur médecin traitant pour se procurer le test (mais vous pouvez aussi vous procurer le test sans ce courrier). Ce test est gratuit.

Il vous reste à rentrer chez vous et à faire de petits prélèvements de selles sur 3 jours puis à renvoyer le tout dans une enveloppe préaffranchie.

Dans les 8 jours qui suivent, vous recevez, ainsi que votre médecin traitant, les résultats de ce test.

Si le test est positif, votre médecin mettra en place les dispositions à prendre (probablement une coloscopie). Toutefois, ne paniquez pas tout de suite, un test positif n’indique pas forcément que l’on a un cancer, mais simplement qu’il y a du sang dans les selles (parfois dû à des hémorroïdes tout simplement).

Afin d’encourager toujours plus les personnes concernées à réaliser le test, un nouveau dispositif sera disponible à partir de mars 2015 : le test immunologique. Plus simple d’utilisation et plus précis, ce test ne nécessitera qu’un seul prélèvement.

- Publicité -

- Publicité -