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Secrets de fabrication : tout ce que vous devez savoir sur l'homéopathie

Secrets de fabrication : tout ce que vous devez savoir sur l'homéopathie

Publié le 22 avril 2015 à 09:00

Tout le monde sait que l’homéopathie se base sur de fortes dilutions de substances actives : mais savez-vous exactement à partir de quoi et comment cela est fabriqué ? On vous éclaire sur la fabrication homéopathique pour mieux comprendre le fonctionnement de cette médecine douce.

Les principes de base de l’homéopathie

Il faut tout d’abord comprendre que l’homéopathie est une thérapeutique qui se base sur deux notions fondamentales :

  • Le phénomène de similitude
  • La dose infinitésimale

Les principes de l’homéopathie se basent donc sur le fait que « toute substance active qui peut provoquer des symptômes à doses normales chez l’homme sain peut supprimer des symptômes semblables chez l’homme malade, à condition d’être employée à faible dose ».

Pour mieux comprendre, voici un exemple :

L’Hellébore blanc, appelé scientifiquement Veratrum album, est une plante qui peut entraîner des problèmes de diarrhées, de spasmes intestinaux… Par contre, à l’inverse, de très faibles doses de Veratrum album permettent de soigner ces mêmes symptômes.

Origines des produits utilisés en homéopathie

Les préparations homéopathiques sont obtenues à partir de différents produits :

  • d’origine végétale : après macération alcoolique des plantes, on obtient les teintures-mères.
  • d’origine animale : à partir d’animaux entiers comme les abeilles « Apis mellifica », la seiche « Sepia » ou encore à partir de venins « Lachesis » ou « Vipera ».
  • de produits chimiques, minéral comme le cuivre « Cuprum », ou organique « Calcarea ostreica
  • de biothérapie : à partir de sérums, de vaccins, de virus ou encore de bactéries comme le Colibacillinum obtenu à partir de culture d’Escherichia coli.
  • d’isothérapie : à partir de prélèvements biologiques fournis par les malades : urines, expectorations…
  • d’hétéro-isothérapie : obtenus à partir d’allergènes comme les pollens, les poils de chats…

Process de fabrication

A partir de la teinture-mère, de la souche chimique, animale… on prépare des dilutions de différents types :

  • les dilutions centésimales hahnemanniennes « CH » :

On mélange 1 partie de la substance active avec 99 parties de solvant (alcool à 70°). Le mélange est vigoureusement secoué pour le « dynamiser » et l’on obtient la première dilution : 1 CH.

Une partie de cette dilution « 1 CH » est de nouveau mélangée avec 99 parties de solvant et dynamisée : on obtient ainsi le « 2 CH ».

Et ainsi de suite jusqu’à 30 CH.

  • les dilutions décimales hahnemanniennes « DH » :

Ce sont des dilutions préparées selon la même méthodologie, mais en diluant au 1/10ème à la place du 1/100ème.

Pour les souches insolubles dans l’eau et l’alcool, on disperse la substance active dans du lactose : c’est ce qu’on appelle « les triturations ».

Dans un mortier, on triture longuement 1 partie de la substance active avec 99 parties de lactose : on obtient ainsi la « 1 CH trituration ».

A partir de la « 1 CH trituration », on renouvelle la même opération dans un deuxième mortier pour obtenir la « 2 CH trituration ».

Et ainsi de suite…

Préparation des globules et granules

Les granules et globules sont fabriqués avec un mélange saccharose-lactose. Ces petites sphères neutres sont imprégnées des souches actives préalablement diluées comme vu ci-dessus.

Un procédé de triple imprégnation permet d’obtenir une pénétration profonde et une répartition homogène de la dilution.

Comprendre les posologies de l’homéopathie

On ne comprend pas toujours le choix de la dilution : « Pourquoi me prescrit-on du 5 CH plutôt que du 15 CH ? Voici, en quelques mots, les règles de base :

Les dilutions basses (4 ou 5 CH) ou moyenne (7 ou 9 CH) ont généralement une action limitée dans le temps : elles correspondent à des signes locaux et généraux et sont administrées 2 à 3 fois par jour en moyenne jusqu’à disparition des symptômes, en particulier dans les cas aigus.

Les dilutions hautes (15 ou 30 CH) sont généralement utilisées pour les maladies chroniques et utilisées sur du long terme.

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