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Le Brainspotting ou comment se soigner avec les yeux

Le Brainspotting ou comment se soigner avec les yeux

Publié le 13 mai 2016 à 10:54

Saviez-vous que la direction de notre regard pouvait révéler de nombreuses informations sur nos souffrances profondes et qu’il existait une méthode fondée sur le lien étroit entre nos yeux et notre cerveau nommée le Brainspotting ?

Cette technique permet, grâce à des positions oculaires précises, de localiser dans le corps la source d’un traumatisme et de stimuler les facultés d’auto-guérison du cerveau.

En quelques séances, le brainspotting peut donner des résultats stupéfiants sur des maux tels que phobies, angoisses, anxiété, addictions, traumatismes psychologiques, troubles psychosomatiques… là où il faudrait plusieurs années en psychothérapie classique.

Quel est le principe du Brainspotting ?

La devise du Brainspotting est la suivante : « La direction de votre regard influence la façon dont vous vous sentez ». En clair, si quelque chose vous ennuie, la perception que vous en avez changera littéralement si vous portez votre regard à droite ou s’il se dirige vers la gauche.

Nos yeux et notre cerveau sont étroitement reliés. Les signaux envoyés par nos yeux sont traités en profondeur dans le cerveau qui les digère et organise toutes nos expériences. Cependant, il arrive qu’un traumatisme puisse perturber la capacité du cerveau à traiter une mauvaise expérience et certains éléments restent alors figés, ancrés quelque part dans notre cerveau, sans avoir été traités.

Le Brainspotting permet, grâce à des positions oculaires précises, de localiser la source du traumatisme : cette technique utilise notre champ de vision pour détecter à quels endroits de notre cerveau nous conservons ces traumatismes.

En maintenant le regard centré sur un point particulier à l’extérieur (brainspot signifie d’ailleurs point de fixation), on permet au cerveau de rester focalisé sur l’endroit interne spécifique dans lequel le traumatisme est stocké afin de favoriser le traitement profond permettant d’évacuer et de résoudre ce traumatisme.

L’importance du brainspot

Un « brainspot » correspond à une position oculaire qui est liée à l’activation énergétique/émotionnelle d’un élément au sein du cerveau et qui est chargée sur le plan traumatique/émotionnel.

Pour trouver le « brainspot », le thérapeute décrit un mouvement de balayage devant les yeux du patient et, en quelques instants, à un endroit précis du champ de vision, le cerveau profond signale par un réflexe oculaire qu’une zone pertinente a été localisée. Ce réflexe oculaire peut se présenter sous différentes formes, comme des tics oculaires, des vacillements, des figements, des clignements des yeux, une dilatation des pupilles, une constriction, un rétrécissement, et même sous forme de tics faciaux, voire de mouvements au niveau des pieds, et de déplacements subtiles du corps.

Lorsque le brainspot est trouvé, le patient fixe son regard sur ce point pendant plusieurs minutes, ce qui fait resurgir un flot d’images et de sensations corporelles. En effet, le fait de fixer le brainspot aide le cerveau à rester focalisé sur les zones neuronales problématiques et à commencer à trouver une solution.

Un livre pour mieux comprendre la thérapie du brainspotting

La Thérapie Brainspotting a été découverte en 2003 par David GRAND, l’un des plus grands thérapeutes actuels dans le domaine de la psychotraumatologie.

Son développement de la thérapie Brainspotting représente une avancée considérable pour le traitement des personnes souffrant de psychotraumatismes.

Si vous voulez en savoir plus sur cette technique trop peu connue, n’hésitez à vous plonger dans son livre « La thérapie Brainspotting ».

« La thérapie du Brainspotting », de David Grand, aux Editions Tredaniel – 17 €

Un exemple pour mieux comprendre l’application du brainspotting

Voici un exemple tiré du livre de David Grand qui montre l’une des nombreuses applications du Brainspotting.

David Grand raconte son expérience avec un de ses patients, Stan :

« - J’avais pour patient Stan, un homme d’une cinquantaine d’années atteint depuis l’enfance d’angoisses lors de la prise de parole. Il anticipait avec crainte l’exposé qu’il devait faire dans l’entreprise pour laquelle il travaillait en tant que cadre. En réfléchissant à son dernier discours, Stan trouvait qu’il s’était figé et que sa performance n’avait pas été à la hauteur. Ce souvenir, associé à l’anticipation, l’angoissait très fortement. Il avait l’estomac noué et le cœur qui battait la chamade.

J’ai fait un balayage de son champ visuel avec un pointeur. Tandis que le pointeur était sur la gauche, tout ce que je voyais était une série des plus ordinaires de clignements et de changements faciaux légers. Mais quand j’ai déplacé le pointeur à droite de son champ visuel, il a commencé à respirer rapidement et à avoir la gorge nouée. J’ai maintenu le pointeur en place, en plein sur le point associé à un réflexe et l’ai guidé afin qu’il observe en conscience son processus intérieur.

Une série de souvenirs, de traumatismes, depuis l’école primaire jusqu’à l’université, a défilé très rapidement en lui. Il fixait le pointeur comme s’il contenait toute une vie d’échecs et d’humiliations. Sa tension physique s’est relâchée pendant un temps, puis s’est stabilisée avant de repartir de plus belle. Il a vu un petit garçon de 3 ans en train de pleurer, debout dans la cuisine. « C’est moi » a-t-il indiqué. Il a ensuite entendu sa mère le réprimander : « Tu es méchant ! Pourquoi est-ce que tu ne fais jamais les choses comme il faut ? ». Il a vu le petit garçon tenter de répondre, avant que sa mère ne rétorque : « Ça suffit ! Ne réponds pas à ta mère ! ». Elle a alors giflé le petit Stan.

Stan était ébahi. Son dernier exposé n’était donc pas un échec comme il l’avait cru, mais une peur cachée : il n’avait jamais fait le rapport entre la terreur qu’il ressentait vis-à-vis de sa mère et sa peur de parler à l’âge adulte – ».

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