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Cancer du col de l’utérus : 40 % des femmes négligent le frottis

Cancer du col de l’utérus : 40 % des femmes négligent le frottis

Publié le 23 janvier 2015 à 11:00

En France, 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont détectés chaque année : c’est beaucoup trop, quand on sait que ce cancer peut être évitable en faisant simplement un frottis tous les 3 ans.

Profitons de la semaine de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus pour rappeler l’importance du frottis.

Un frottis tous les 3 ans

A l’occasion de la 9ème semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus (qui se déroule du 24 au 30 janvier 2015), l’Institut national du cancer (Inca) lance ce slogan « Tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris ».

En effet, 4 femmes sur 10 ne réalisent pas de frottis, ou, en tous cas, pas assez souvent.

Pour cette nouvelle campagne, l’Inca s’adresse à toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans, mais tout particulièrement aux femmes qui se font le moins dépister : celles âgées de plus de 50 ans issues de milieux défavorisés et les plus jeunes, âgées de 25 à 30 ans, qui doivent prendre l’habitude de réaliser un frottis tous les 3 ans, même sans rapports sexuels réguliers.

Des frottis entre 25 et 65 ans

L’Inca rappelle que les frottis sont indispensables dès l’âge de 25 ans, qu’on soit vaccinée ou non contre le papillomavirus, et qu’ils ne doivent pas s’arrêter à la ménopause car les infections à l’origine du cancer de l’utérus évoluent très lentement. Des frottis sont donc nécessaires jusqu’à 65 ans.

Pourquoi tous les 3 ans ?

La plupart du temps, les infections provoquées par le papillomavirus et à l’origine des cancers du col de l’utérus, ne présentent aucun symptôme pendant plusieurs années. Les femmes ne peuvent donc pas les détecter toutes seules.

Quand les symptômes apparaissent, le cancer est généralement à un stade avancé et donc difficile à soigner.

Le frottis permet de détecter les lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus à un stade précoce, ce qui permet de soigner la maladie précocement, voire même d’éviter son apparition lorsque les lésions ne sont pas encore au stade du cancer.

Le cancer du col de l’utérus, dont on dénombre 3 000 nouveaux cas par an, est donc un cancer évitable. N’oubliez pas  « Tous les trois ans, un frottis, vous avez tout compris ».

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