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La grossesse extra-utérine : reconnaître les symptômes pour agir vite

La grossesse extra-utérine : reconnaître les symptômes pour agir vite

Publié le 27 octobre 2014 à 09:31

En France, la fréquence des grossesses extra-utérines est de l’ordre de 1 pour 55. Il est important de savoir reconnaître les symptômes de ces grossesses anormales car elles peuvent avoir des conséquences graves, voire mortelles (on dénombre, sur notre territoire, 1 décès par an du fait d’une grossesse extra-utérine).

Qu’est-ce qu’une grossesse extra-utérine ?

Une grossesse extra-utérine se produit lorsque l’œuf fertilisé se développe hors de la cavité de l’utérus : très souvent, il s’installe dans la trompe de Fallope (grossesse tubaire), mais il peut également s’installer dans l’ovaire (grossesse ovarienne), dans le col de l’utérus (grossesse cervicale) ou dans la cavité abdominale (grossesse abdominale).

La grossesse extra-utérine s’interrompt généralement d’elle-même rapidement ; elle est alors diagnostiquée comme une fausse-couche (les symptômes étant les mêmes : saignements, maux de ventre).

Pourtant, il arrive qu’elle se poursuive et l’œuf, en grossissant, étire la zone où il se situe au risque de faire éclater l’organe où il se développe, provoquant une hémorragie qui peut être mortelle.

Savoir reconnaître les symptômes

 

C’est pour cette raison qu’il est important de savoir reconnaître les symptômes d’une grossesse extra-utérine : après un  retard de règles de 3 à 6 semaines, apparaissent des douleurs abdominales et des saignements anormaux (de couleur foncée et non pas claire comme des saignements normaux).

Si de tels symptômes font leur apparition, il est nécessaire de consulter un médecin en urgence.

Le diagnostic de la grossesse extra-utérine sera posé grâce à 2 examens

  • le dosage de la ß-HCG : le taux de cette hormone spécifique de la grossesse ne s’élève pas aussi rapidement qu’il le devrait en cas de grossesse extra-utérine.
  • L’échographie qui permet de visualiser un utérus augmenté de volume mais vide ou de détecter une activité cardiaque en dehors de l’utérus.

Un traitement médical ou chirurgical urgent

La grossesse extra-utérine, si elle ne régresse pas spontanément, nécessite un traitement chirurgical ou médical en urgence à cause des risques de rupture de l’organe dans lequel l’œuf s’est implanté.

Le traitement chirurgical

La méthode la plus utilisée aujourd’hui est la cœlioscopie car elle évite les grandes incisions abdominales. Toutefois, si une hémorragie importante ou des signes de gravité sévères sont détectés, le médecin peut décider de faire une laparotomie (ouverture de la paroi abdominale).

Il arrive parfois, que le médecin soit obligé d’enlever la trompe dans laquelle s’était installé l’œuf (ce qui n’est pas forcément synonyme de stérilité, puisque les femmes possèdent 2 trompes).

Il est, en effet, tout à fait possible de tomber enceinte après une grossesse extra-utérine (60 % des femmes sont à nouveau enceinte dans les 2 ans).

Le traitement médical

C’est une alternative au traitement chirurgical lorsque la grossesse extra-utérine est décelée très précocement. Il repose sur l’utilisation du méthotrexate, un médicament qui inhibe la multiplication cellulaire, détruisant ainsi le développement de l’œuf.

Des causes mal connues

On ne connaît pas exactement les causes des grossesses extra-utérines, mais on sait que certains facteurs augmentent les risques : le tabagisme, une anomalie des trompes (qui empêche l’ovule de descendre dans l’utérus), l’âge (plus on est âgée, plus les risques augmentent), des interruptions volontaires de grossesse à répétitions, une infection génitale, un antécédent de grossesse extra-utérine (risque estimé entre 10 et 30 %)…

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