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Enquête de santé : AVC le temps est compté

Enquête de santé : AVC le temps est compté

Publié le 06 juin 2016 à 10:00

Première cause de handicap acquis chez l’adulte, l’accident vasculaire cérébral (AVC) entraîne des séquelles lourdes pour les patients s’il n’est pas pris en charge très rapidement. Mais pour être pris en charge vite, encore faut-il savoir reconnaître les symptômes d’un AVC et être transféré dans un hôpital apte à gérer ce type de situation, ce qui n’est pas toujours le cas ! "AVC : le temps est compté", une enquête de santé à suivre sur France 5, le Mardi 7 juin à 20h45.

3ème cause de mortalité et 1ère cause de handicap

Avec 150 000 nouveaux cas et 60 000 décès par an,
les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent la 3ème cause de mortalité après les cancers et les infarctus du myocarde et même la première cause de décès chez les femmes.

L’AVC est également la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Les accidents vasculaires cérébraux entraînent des séquelles lourdes pour les patients et coûtent très cher à la société (le coût total est évalué à 8,4 milliards d’Euros par an).

La fréquence et la gravité de l’AVC en font un enjeu majeur de santé publique.

Une prise en charge inégale en fonction des régions

Pour éviter les séquelles, la prise en charge d’un accident vasculaire cérébral doit être très rapide : c’est une course contre la montre où chaque minute compte.

Pourtant des inégalités existent dans la prise en charge de cette urgence médicale.

En effet, la France compte actuellement 135 unités neuro-vasculaires (UNV) spécialisées dans le diagnostic et traitement de ces accidents. Mais, seuls 37 % des patients victimes d’AVC y sont hospitalisés.

De plus, ces UNV sont mal réparties sur le territoire. Mieux vaut être victime d’un AVC en Ile-de-France qu’en région Paca ou encore en Alsace qu’en Champagne-Ardenne. Pourquoi de telles différences ?

Actuellement, seulement 10% des victimes d’un caillot cérébral bénéficient d’une thrombolyse (traitement permettant de dissoudre un caillot sanguin quand il est administré moins de 4h30 après les premiers symptômes) alors que 30% des patients pourraient en bénéficier. Problème de filière ? Absence de prévention ?


L'ABC de L'AVC - Enquête de santé du 07/06 par france5

Des symptômes trop peu connus

Tout le monde sait qu’une douleur dans la poitrine qui irradie dans le bras est le signe d’une attaque cardiaque. Mais rares sont les Français qui connaissent les signaux d’alerte de l’AVC.  Pourtant la connaissance des premiers symptômes permet d’agir vite et de sauver des vies.

« AVC : le temps est compté », à suivre le mardi 7 juin à 20h45 sur France 5.

Ce documentaire de Marie Bonhommet sera suivi d’un débat en direct animé par Marina Carrère d’Encausse, Michel Cymes et Benoît Thevenet.

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