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La cigarette électronique - Bon ou mauvais pour la santé ?

La cigarette électronique - Bon ou mauvais pour la santé ?

Publié le 26 août 2019 à 09:00

Présente sur le marché depuis 2006, la cigarette électronique également appelée vapoteuse connaît actuellement un boom de ses ventes grâce aux nombreux magasins spécialisés qui ouvrent leurs portes dans les grandes villes.

Moins nocive que la cigarette classique, mais également légale dans les lieux publics, elle séduit de plus en plus de fumeurs qui souhaitent diminuer leur consommation de nicotine, voire arrêter complètement de fumer. Mais est-elle vraiment moins nocive qu'une cigarette ?

La e-cigarette : un mécanisme bien rôdé

La cigarette électronique ou vapoteuse doit rester une solution efficace pour diminuer sa consommation et ne doit pas faire l'objet d'une invitation au tabagisme.

De multiples modèles de vapoteuses sont disponibles. Le système de la cigarette électronique est simple : un dispositif électromécanique simule l'acte de fumer grâce à un aérosol muni d'une cartouche contenant un faible taux de nicotine, du propylène glycol et un arôme artificiel de tabac. Ces produits se mélangent à un atomiseur qui libère de la fumée et fait clignoter une diode au bout de l'e-cigarette. Le geste et la sensation sont les mêmes que pour les cigarettes classiques, voilà pourquoi elle est tellement plébiscitée par les fumeurs comme moyen de remplacement, notamment dans les lieux publics. Par ailleurs, la vapeur dégagée n'a pas l'odeur du tabac et les études ne démontrent pas encore de nocivité particulière, ce qui fait que l'entourage est beaucoup moins gêné. Chaque recharge contient une certaines doses de nicotine, permettant ainsi au fumeur de diminuer progressivement la quantité de nicotine ingérée chaque jour. Cette substance responsable de l'addiction devient alors secondaire et l'envie de fumer se fait de moins en moins sentir. Enfin, la vapoteuse offre une diversité de parfums fruités (banane, fraise, pomme, ananas...), festifs (pina colada, mojito, oriental...) ou classiques (tabac, cigare, pipe...). La cigarette électronique demande un investissement de départ puisqu'elle coûte 60 €, mais les recharges sont ensuite plus abordables que les paquets de tabac. En effet, les e-liquides valent environ 4 € et permettent de fumer l'équivalent de 30 cigarettes.

Est-elle vraiment sans danger pour la santé ?

La cigarette électronique ou vapoteuse doit rester une solution efficace pour diminuer sa consommation et ne doit pas faire l'objet d'une invitation au tabagisme.

Source : Flickr, Sarah Johnson

La cigarette électronique ou vapoteuse ne doit pas faire l'objet d'une invitation au tabagisme. Cette question légitime fait actuellement l'objet de plusieurs études. Si des médecins et des chercheurs ont déjà rendu des rapports, tous s'accordent à dire qu'il est difficile d'observer des résultats concluants puisque la e-cigarette est assez récente. Contrairement à la consommation de tabac qui s'effectue depuis des siècles, et dont les effets à long terme ont été maintes fois étudiés, la cigarette électronique n'en est qu'au début de son histoire. Le Docteur Jacques Le Houezec assure que la nicotine n'est pas dangereuse, elle est seulement responsable de l'addiction. Les dangers de la cigarette viennent plutôt des autres substances libérées par la fumée comme le goudron, l'ammoniac, le formaldéhyde, le polonium etc... Or, l'e-cigarette ne contient pas ce type de constituant puisqu'il n'y a pas de combustion du tabac. Cependant, deux liquides entrant dans le fonctionnement de la cigarette électronique furent mis sur le banc des accusés : le propylène glycol (PG) et la glycérine végétale (VG). Ces deux composants interviennent dans la fabrication de vapeur, étape importante pour bien véhiculer le liquide de la cartouche mais aussi pour retrouver un semblant de fumée, chère aux consommateurs. Ces solvants sont effectivement toxiques en cas d'ingestion, de contact cutané ou d'inhalation à froid, ce qui n'est pas le cas lors du « vapotage » (action de tirer sur la cigarette électronique). L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) a donc démenti toute dangerosité de ces produits dans le cadre de l'utilisation d'une e-cigarette. D'un autre côté, le Docteur Granger et le Professeur Etter ont tous les deux émis une conclusion similaire sur la relation entre la vapoteuse et le rythme cardiaque : elle a des conséquences bénéfiques sur le système cardiaque mais n'améliore que très rarement les capacités respiratoires. Le taux de monoxyde de carbone expiré par les fumeurs a fortement diminué, il a parfois même totalement disparu pour les vapoteurs. La vapeur étant moins toxique que la fumée, qui contient des milliers de substances cancérigènes, l'entourage s'expose moins aux risques du tabagisme passif. Rappelons que ce dernier fait environ 5.000 morts par an, l'utilisation de l'e-cigarette est donc un excellent moyen de diminuer son exposition à des substances dangereuses. Les études à court terme ont, pour le moment, tendance à encourager les fumeurs à opter pour la cigarette électronique plutôt que de continuer avec la cigarette classique. Aussi bien pour leur santé que pour celle des proches qu'ils aiment.

Une lutte toujours aussi acharnée contre le tabagisme

La cigarette électronique ou vapoteuse doit rester une solution efficace pour diminuer sa consommation et ne doit pas faire l'objet d'une invitation au tabagisme.

Bien que moins nocive que le tabac, la vapoteuse reste dangereuse dans une moindre mesure. Malgré ces études plutôt positives sur la cigarette électronique, la Ministre de la Santé Marisol Touraine souhaite interdire la publicité et sa vente aux mineurs. En revanche, celle-ci semble favorable à son utilisation dans les lieux publics. Cette cigarette nouvelle génération est peut-être moins nocive que ses consorts classiques, elle n'en reste pas moins addictive et dangereuse dans une moindre mesure. Dans la lutte toujours aussi féroce que mène le gouvernement envers le tabagisme, dans une France qui compte plus de 30% de fumeurs, il ne s'agit pas d'augmenter encore ce nombre en laissant croire qu'une vapoteuse est complètement inoffensive. A l'heure actuelle, dès 17 ans, plus d'un jeune sur trois fume de manière quotidienne. La peur du gouvernement est de voir ce chiffre augmenter avec l'apparition de ce moyen de fumer à l'apparence plus ludique, aux goûts variés et à l'accessibilité facile. N'oublions pas que le tabac tue environ 73 000 personnes par an en France et qu'il faut s'atteler à faire régresser ce chiffre. La vapoteuse doit rester une méthode efficace pour diminuer sa consommation et ne doit pas faire l'objet d'une invitation au tabagisme. Moins nocive et moins chère sur le long terme, elle permet de diminuer progressivement sa dose de nicotine et de garder le rituel du geste. C'est un dispositif utile pour diminuer les risques liés à la consommation de tabac et pour entamer un sevrage tabagique. Si les résultats à long terme ne sont pas connus, des sondages réalisés en France et aux Etats-Unis ont mis en avant que 72% des vapoteurs reconnaissent avoir diminué leur consommation de tabac au quotidien. En conclusion : si vous êtes fumeurs, vous pouvez passer à la cigarette électronique, si vous ne fumez pas, ne vous y mettez surtout pas ! La e-cigarette doit être réservée aux fumeurs réguliers et doit être proscrite aux non-fumeurs.

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