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Témoignage : "La souffrance physique et morale de l’après cancer du sein est trop peu mise en avant"

Témoignage :

Publié le 03 novembre 2014 à 13:52

Vivre un cancer du sein ce n'est pas seulement subir une violente annonce après un dépistage, ni endurer de lourds traitements et opérations. C'est aussi accepter la maladie et apprendre à se reconstruire. Une période durant laquelle les patientes peuvent manquer d'informations. Carole, qui a eu, et a toujours recours à la rééducation post-opératoire cancer du sein s'est confiée à nous. Cette femme d’une cinquantaine d’années résidant à Toulouse et mère de 3 enfants, nous fait part de son combat face au cancer du sein. Elle nous explique comment elle a appris à réapprivoiser son corps meurtri par la maladie. Témoignage.

Quand et comment vous a-t-on diagnostiqué votre cancer du sein ?

Il a été décelé au cours d’une mammographie de contrôle à l’âge de 48 ans. Cela s’est soldé par une mastectomie avec curage axillaire suivi de séances de chimiothérapie et de rayons... A la suite de cette intervention et ayant aussi ma sœur touchée par cette même maladie, j’ai décidé de faire un test d’onco-génétique qui s’est avéré positif au gène BRCA2, un gène qui touche une personne sur 1000 et qui prédispose au cancer du sein et de l’ovaire. J’ai donc pris la lourde décision de me faire enlever les ovaires en 2013 puis en avril dernier, le sein sain avec reconstruction immédiate et pose d’une prothèse d’expansion sur le sein touché par le cancer, tout cela au cours d’une même intervention. J’attends aujourd’hui une ultime opération pour accueillir une prothèse définitive.

Vous avez eu recours à la kiné post-opératoire, comment avez-vous connu cette technique spécifique ?

Par hasard... Suite à la ma 1ère mastectomie, j’ai fait appel à un kinésithérapeute. Durant un an, et ce malgré nos efforts respectifs lors de nos 2 séances hebdomadaires, mon bras n’avait toujours pas retrouvé toute son amplitude de mouvement. La douleur souvent présente, les adhérences et le manque de tonicité m’empêchaient de vivre normalement... J’en ai parlé à une amie qui m’a conseillée  Laurence Vidal, spécialiste de ce type de rééducation en région toulousaine

Comment se déroulent les séances ? Quels résultats avez-vous obtenu ?

La prise en charge est totalement différente avec Laurence Vidal. Elle travaille sur ma prothèse mais aussi sur la zone plus récemment opérée. Elle agit sur les cicatrices pour supprimer les adhérences, et surtout m’aider à retrouver toute ma motricité perdue suite aux interventions. Elle prépare également mon corps à accueillir ma nouvelle prothèse dans quelques semaines. Elle utilise le Cellu M6®, le Huber  LPG et passe beaucoup de temps à me manipuler. Après seulement quelques mois, les résultats ont été significatifs et continuent dans la bonne voie.

Ce que je tiens à préciser, c’est que, outre les résultats physiques, cette prise en charge spécifique est aussi très bénéfique pour le moral. Laurence m’a aidé à réapprivoiser mon corps, à accepter de nouveau mon reflet dans le miroir, à retrouver ma féminité. Elle a été d’une grande aide psychologique. Un facteur trop souvent oublié dans cette phase de guérison...

Selon vous, pourquoi cette pratique n’est pas assez connue ?

Je pense que les médecins conventionnels ne portent pas assez attention à cette pratique. Après l’opération, il y a un manque général d’informations. La kiné en est le meilleur exemple, on vous dit que ce serait bien de voir un kinésithérapeute mais en aucun cas vous n’êtes dirigé vers les médecins ou les centres spécialisés, alors qu’il en existe pourtant des dizaines à travers la France ! Le manque d’information et de communication est probant dans ce domaine mais aussi dans le monde des médecines douces en général. Pour ma part, j’ai eu aussi recours à l’homéopathie et à l’acupuncture, des méthodes naturelles qui m’ont beaucoup soulagé notamment lors de la chimiothérapie et des rayons, pour lutter contre les douleurs et les à côtés des ces lourds traitements.

Je pense sincèrement qu’il y a un sérieux manque d’informations, les patientes devraient être davantage (voir systématiquement) orientées vers des méthodes naturelles en plus de celles médicamenteuses, le bénéfice est réel ! Et sincèrement, au bout d’un certain temps, je peux vous dire que les médicaments on en a vraiment ras le bol !

Je conseille à celles qui ont ou qui vont subir des opérations de la poitrine de prendre en compte les atouts des alternatives douces. Leur souffrance physique et morale de l’après est trop peu mise en avant par les oncologues, l’acceptation est difficile, il faut se faire aider !

L’information sur la kiné post opératoire, ou encore les recours aux médecines douces devraient rentrer dans les habitudes. Un cancer ce n’est pas que perdre ses cheveux et avoir besoin d’une perruque pour soigner son apparence, c’est un lot d’épreuves, de hauts et de bas, qu’il faut apprendre à apprivoiser, à dompter pour ne pas perdre pied face à la maladie.

Un grand merci à Carole pour son touchant et précieux témoignage. Si vous ou l’une de vos proches est victime d’un cancer du sein, n’hésitez pas à vous informer auprès de celles qui, comme Carole, se battent pour vivre sereinement l’après cancer du sein.

Rendez-vous également sur le site www.lpgsystems.fr pour connaître le centre spécialisé utilisant les techniques du Cellu M6® et du Huber® le plus proche de chez vous

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