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Une bonne hygiène de vie serait une protection contre la maladie d’Alzheimer

Une bonne hygiène de vie serait une protection contre la maladie d’Alzheimer

Publié le 17 juillet 2014 à 09:40

Manger équilibré, avoir une activité physique régulière, dormir suffisamment… toutes ces bonnes habitudes que nous n’avons pas toujours permettraient de limiter les maladies à dégénérescence cellulaire, comme la maladie d’Alzheimer.

Des millions de cas de maladie d’Alzheimer évités

Sans doute des millions de cas de maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer pourraient être évités si l’on adoptait une meilleure hygiène : c’est ce que révèle l’étude publiée lundi par The Lancet Neurology.  

Le principal auteur de cette étude, Carol Brayne, professeur de Santé Publique à l'Université de Cambridge, a établi ses recherches sur 7 facteurs de risque qui ont un lien avéré avec la maladie d’Alzheimer : l’obésité, l’hypertension, le diabète, la sédentarité, le tabagisme, la dépression, mais aussi un faible niveau d’éducation.

Les résultats de l’étude montrent qu’en réduisant les facteurs de risque de 10 %, on pourrait diminuer l’étendue de la maladie d’Alzheimer de 8,5 % d’ici à 2050, soit environ 9 millions de malades en moins : une mauvaise hygiène de vie serait donc responsable, en partie, de la maladie (1/3 des cas serait attribué à une mauvaise hygiène de vie).

Prendre de bonnes habitudes

L’étude de Carol Brayne montre donc le caractère multifactoriel de la maladie d’Alzheimer, et notamment qu’elle n’est pas uniquement liée à des facteurs génétiques. Constatation rassurante, quand on sait qu’il n’existe pas de traitement réellement efficace pour lutter contre cette maladie.

L’amélioration de l’hygiène de vie est donc un point essentiel pour réduire les risques de démences et comme certains facteurs de risque sont liés entre eux (le manque d’activité physique entraîne souvent obésité, hypertension et diabète), le fait de s’attaquer à l’un d’entre eux, comme le problème d’inactivité physique, permettrait une diminution des cas de démence. Alors n’attendons plus pour nous mettre au sport ! Et n’attendons pas non plus pour mieux manger… notre avenir en dépend peut-être.

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