Votre bilan minceur offert !

Dépister et soigner les retards de croissance chez l’enfant

Dépister et soigner les retards de croissance chez l’enfant

Publié le 14 octobre 2014 à 09:12

Le suivi de croissance, grâce à la courbe de croissance et, éventuellement à d’autres examens complémentaires, est essentiel chez tous les enfants. En effet, il est important de détecter d’éventuels retards de croissance qui sont parfois signes d’une maladie sous-jacente.

La courbe de croissance

L’analyse du retard de croissance est détectée à partir de la courbe staturo-pondérale que l’on trouve dans tous les carnets de santé des enfants.

La courbe moyenne est basée sur la mesure de tous les enfants du même âge : on mesure leur taille moyenne (50 % des enfants sont au-dessus de cette courbe moyenne et 50 % des enfants sont au-dessous). Les 2 courbes entourant cette courbe moyenne encadrent la taille de 95 % des enfants : seuls 2,5 % des enfants se situeront au-dessous de la courbe basse et 2,5 % des enfants au-dessus de la courbe haute.

Le retard de croissance se définit par une taille inférieure à la courbe basse ou à un ralentissement de la vitesse de croissance par rapport aux valeurs de référence.

Si le médecin note un retard de croissance en regardant la courbe, il complète son examen avec un interrogatoire, un examen clinique et éventuellement des examens complémentaires.

L’interrogatoire

Le médecin recherche des cas de petites tailles dans la famille de l’enfant ou des troubles fonctionnels qui pourraient expliquer ce retard de croissance (troubles digestifs, anorexie, fatigue inhabituelle, troubles de sommeil, maux de tête, prise de médicaments…) : un grand nombre de maladies chroniques peuvent, en effet, retentir sur la croissance.

L’examen clinique

Le médecin recherche des signes qui pourraient évoquer une pathologie chronique grave (rénale, cardiaque, respiratoire, digestive, métabolique).

Il examine également un éventuel retard de puberté : volume testiculaire chez les garçons et développement mammaire chez les filles, pilosité pubienne et axillaire chez les 2. Une puberté tardive entraîne souvent une croissance tardive.

Les examens complémentaires

Si, après l’interrogatoire et l’examen clinique, le médecin continue à avoir des doutes sur un réel retard de croissance, il peut prescrire différents examens complémentaires :

  • Une prise de sang qui permet de rechercher différents paramètres comme un problème d’absorption digestive (glycémie, baisse de la calcémie, anémie…), un déficit hormonal (hormones de croissance, hormones thyroïdiennes), une anomalie osseuse.
  • Une radiographie du poignet, de la main gauche et du coude : si ces radios montrent encore beaucoup de cartilages de croissance (transparent sur la radio), cela signifie que l’enfant n’a pas fini de grandir et peut encore rattraper les autres enfants en grandissant plus tard. Par contre, si toute l’ossification est presque finie, c’est que la croissance est quasiment terminée.

 

  • Le caryotype, qui est un examen des chromosomes, permet de repérer notamment le syndrome de Turner (maladie chromosomique qui se caractérise, entre autre, par une petite taille).

Les traitements

Le traitement dépend, bien évidemment, de la cause du retard de croissance : prise en charge d’une maladie chronique, régime diététique en cas de pathologie digestive, hormone de croissance en cas de déficit de cette hormone ou de syndrome de Turner.

Dans certains cas exceptionnels, on peut avoir recours à la chirurgie avec un allongement des membres inférieurs, mais c’est une procédure très lourde.

- Publicité -

- Publicité -