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Migraine ou mal de tête ? Comment éviter les crises

Migraine ou mal de tête ? Comment éviter les crises

Publié le 06 février 2014 à 09:00

Vous souffrez régulièrement de migraines ? Quelques astuces pour limiter le déclenchement des crises.

Migraine ou mal de tête ?

Près de 12 millions de français souffrent de migraines. Seule la moitié de ces personnes se soignent correctement, les autres étant convaincues qu’il n’existe pas de traitements efficaces ou qu’elles ne sont pas réellement migraineuses.

Il faut tout d’abord bien faire la différence entre un mal de tête classique (qui touche un jour ou l’autre chacun d’entre nous) et une personne vraiment migraineuse.

Faire la distinction entre une migraine et un mal de tête

La migraine, au mécanisme encore mal connu, présente des symptômes bien particuliers :

  • une crise douloureuse qui va durer de 4 à 72 heures
  • une douleur qui prédomine dans la moitié du crâne
  • une douleur pulsatile, qui bat comme le pouls, au rythme des battements du cœur
  • une photophobie, c’est-à-dire une gêne à la lumière
  • une intolérance aux bruits
  • et souvent des nausées et/ou vomissements.

La migraine commence généralement le matin, et augmente en intensité au fur et à mesure de la journée. Elle est exacerbée par les efforts les plus minimes.

Quand la migraine est installée, les symptômes sont parfois si gênants que la personne doit rester enfermée dans sa chambre, dans le noir et le calme en attendant la fin de la crise.

Dans un quart des cas, la migraine sera précédée de symptômes annonciateurs : l’aura qui se présente sous forme visuelle (scintillements, trous dans le champ visuel) ou sous forme de picotements autour de la bouche, voire de difficultés d’élocution ou très rarement de paralysie.

Les origines de la migraine

On suppose que les migraines sont causées par l’inflammation des nerfs contenus dans les vaisseaux qui traversent les méninges. Cette inflammation pourrait être à l’origine d’une dilatation des artères cérébrales.

On sait que divers médiateurs sont impliqués : dopamine, sérotonine, monoxyde d’azote.

L’hérédité pourrait également rentrer en compte : il existe des familles de migraineux. Certains gènes modifieraient l’activité des neurones.

Migraine : savoir limiter les facteurs déclenchants

Les traitements médicamenteux de la migraine sont souvent indispensables en cas de crise. Cependant, il est bon de rappeler que les médicaments antimigraineux de crise ne doivent pas être pris trop souvent car ils peuvent être alors responsables de céphalées permanentes. En France, 1,5 millions de personnes souffriraient de céphalées entretenues par les antalgiques. Une consultation médicale est alors nécessaire pour instaurer un sevrage afin de réduire ces maux de tête.

De même, certains médicaments utilisés dans le traitement des migraines peuvent entraîner un phénomène d’accoutumance, obligeant le malade à prendre des doses de plus en plus importantes.

Pour éviter de prendre des antalgiques en continu, il est important de connaître les facteurs qui peuvent déclencher les crises.

Quels sont les facteurs qui peuvent favoriser l’apparition d’une migraine ?

Le stress et l’anxiété sont certainement les facteurs les plus courants à l’origine de migraines.

Le manque de sommeil et la fatigue sont également déclencheurs de céphalées. Il est important de savoir que l’excès de sommeil peut parfois entraîner des maux de tête. Pour les personnes migraineuses, il est très important de respecter des horaires de sommeil réguliers, en évitant les couchers trop tardifs, mais aussi les grasses matinées trop longues.

Les facteurs alimentaires entrent également en compte : de nombreux aliments sont accusés de déclencher des crises migraineuses. Chaque individu ne semble pas sensible aux mêmes aliments, mais le chocolat, le fromage, l’alcool, les fruits acides, les glaces semblent être les plus souvent cités par les migraineux. Des repas trop gras ou trop riches en viande sont également incriminés. Le café, quant à lui, est plutôt conseillé mais en quantité raisonnable (ni trop, ni trop peu).

Les phénomènes hormonaux jouent un rôle majeur chez la femme : les périodes de menstruation, d’ovulation ou encore la prise de contraceptifs oraux sont très régulièrement responsables de migraines. Sachez que les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes par les migraines.

De la médecine douce pour stopper un début de migraine

Dans le traitement de fond de la migraine, l’acupuncture est très efficace. De nombreux points liés au stress permettent d’éviter les crises. L’acupuncture pourra également être efficace pour le traitement de la crise. Lorsqu’un acupuncteur vous aura bien expliqué les points anti-stress et anti-migraine, vous pourrez vous-même stimuler ces points.

La relaxation est également bénéfique pour éviter l’apparition des crises.

L’application de froid au niveau des tempes peut soulager un début de migraine. En effet, le froid diminue le calibre des vaisseaux. Vous pourrez utiliser un bandeau tout préparé que vous aurez préalablement placé au congélateur, ou tout simplement des glaçons placés dans un gant de toilette.

L’huile essentielle de menthe en massage sur les tempes soulagera rapidement un début de migraine. Il est possible de l’associer à de l’huile essentielle de lavande, le tout mélangé à un peu d’huile de Macadamia.

En homéopathie, plusieurs souches peuvent être utilisées en prévention des migraines. En cas de repas trop riche, il faudra utiliser du Nux vomica ou du Sepia. Pour les problèmes hormonaux, le Sanguinaria canadensis sera plus adapté. Le Lac caninum est adapté à tous types de migraines. Pour les migraines ophtalmiques, on préférera Iris versicolor.

Une dose de caféine absorbée en début de crise peut stopper celle-ci ou, au moins, en réduire l’intensité.

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