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Le cancer du sein : le point sur cette maladie

Le cancer du sein : le point sur cette maladie

Publié le 10 octobre 2013 à 00:00

Un tour d’horizon pour faire le point sur le cancer du sein, cancer le plus fréquent chez la femme.

Une grosseur dans le sein est-elle forcément un cancer ?

Le cancer du sein touche plus de 50 000 femmes chaque année en France. Il est la principale cause de décès chez les femmes après 35 ans, même si la majorité des cas de cancers du sein se soignent bien.

Le cancer du sein peut survenir à tout âge ; cependant, les deux-tiers des cancers du sein surviennent après 50 ans.

Petit rappel sur l’anatomie du sein : le sein est composé de glandes mammaires, de graisse et de canaux. Les glandes, agencées en lobules, produisent du lait et les canaux de lactation transportent le lait jusqu’au mamelon.

Qui dit cancer, dit cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Dans le cas du cancer du sein, les cellules anormales peuvent, soit rester à l’intérieur du sein (on parle de cancer non invasif) ou soit se répandre dans le corps par le système lymphatique ou les vaisseaux sanguins (cancer invasif ou infiltrant). La plupart du temps, la progression du cancer du sein prend plusieurs mois à plusieurs années.

Cancer non invasif : il s’agit du carcinome canalaire qui se situe dans les canaux de lactation du sein. C’est le type le plus fréquent des cancers du sein et celui qui se guérit le mieux.

Cancer invasif ou infiltrant : les cellules cancéreuses peuvent débuter dans différents endroits du sein avant de se répandre dans tout le corps en générant des métastases si le cancer n’est pas soigné :

  • carcinome canalaire : il débute dans les canaux de lactation avant d’en traverser la paroi pour toucher d’autres tissus.
  • carcinome lobulaire : les cellules cancéreuses apparaissent dans les lobules avant d’être disséminées dans les tissus environnants.
  • carcinome inflammatoire : plus rare, mais de progression plus rapide, ce type de cancer est difficile à traiter. Il se caractérise par un sein rouge, enflé et chaud.
  • Maladie de Paget : cancer également rare qui se manifeste par une plaie au mamelon qui ne guérit jamais.

Symptômes et facteurs de risque du cancer du sein

Dans 70 % des cas, le cancer du sein est asymptomatique (sans symptôme). La politique de prévention permet seule de le détecter.

Le symptôme le plus courant est la présence d’une grosseur. Mais, attention, toutes les grosseurs ne sont pas cancéreuses ! En effet, quatre grosseurs sur cinq sont bénignes.

La taille de la grosseur ne détermine pas sa malignité : une grosseur peut être maligne quelle que soit sa taille, et une grosseur peut être bénigne quelle que soit sa taille.

Par contre, la taille d’un carcinome avéré (cancer) détermine le stade du cancer : stade 2 jusqu’à 2 cm et stade 3 au-delà.

D’autres symptômes peuvent se rencontrer selon le type de cancer : déformation du sein, rétractation du mamelon, douleur, inflammation du sein, écoulement par le mamelon.

Certaines personnes ont-elles plus de risque de développer un cancer du sein ?

On estime que le risque de développer un cancer du sein est plus important si un parent de premier degré a été atteint (mère ou sœur), surtout si le cancer s’était développé avant 50 ans. Dans ces cas-là, il est souhaitable d’en parler à son médecin traitant qui fera un suivi plus poussé.

Les chercheurs ont également identifié récemment une mutation génétique sur les gènes BRCA1 et BRCA2 qui augmenterait le risque de développer un cancer du sein. Les femmes porteuses de cette anomalie doivent être suivies avec attention. On estime que la survenue d’un cancer du à cette mutation génétique représenterait 5 % des cas de cancer du sein.

 

A l’heure actuelle, aucune donnée ne peut affirmer à 100 % que la prise de pilule contraceptive ou l’hygiène de vie (tabagisme, sédentarité, prise de poids importante …) sont des facteurs de risque.

Cependant, on sait avec certitude que les hormones sont en cause : absence de grossesse ou grossesse tardive (après 35 ans), puberté précoce, ménopause tardive (après 55 ans) augmentent le risque de développer un cancer du sein. Par contre, l’allaitement le diminuerait.

Le dépistage du cancer du sein, c’est essentiel !

Vous pouvez vous palper vous-même les seins une fois par mois. Pour cela, placez-vous debout, levez le bras du côté du sein à examiner, puis palpez tout le tour avec les doigts à plat avant de remonter vers le mamelon. Si vous avez le moindre doute n’hésitez pas à en parler à votre médecin. Cette autopalpation ne remplace pas une visite annuelle chez le gynécologue.

Depuis neuf ans, un programme de dépistage organisé a été mis en place pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Ce dépistage reste la meilleure des préventions. Il consiste à faire une mammographie (totalement prise en charge par l’assurance maladie) tous les deux ans. La mammographie est la référence dans le dépistage du cancer ; en effet, elle permet de détecter 90 % des tumeurs, notamment les débutantes non senties lors de la palpation. L’examen peut être désagréable voire légèrement douloureux chez certaines femmes (puisqu’il s’agit de comprimer le sein), mais il ne comporte aucun risque.

Les médecins préconisent parfois un examen en complément de la mammographie (sein trop dense ou mammographie non concluante) : l’échographie.

Il faut savoir, qu’aujourd’hui, le cancer du sein bénéficie d’un bon pronostic vital puisque 90 % des cancers du sein ont des chances de guérir.

Sachez également qu’il n’est pas avéré scientifiquement qu’il existe un lien entre le fait d’avoir eu un cancer du sein et le fait de développer un autre cancer féminin (utérus, ovaire) sauf pour les porteuses de la mutation BRCA (en effet cette mutation augmente non seulement les risques d’avoir un cancer du sein, mais également les risques de développer un cancer de l’ovaire). Par contre, le risque de développer un cancer du sein sur l’autre sein est augmenté de 15 %.

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