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La dépression saisonnière : pourquoi ce blues de l'hiver ?

La dépression saisonnière : pourquoi ce blues de l'hiver ?

Publié le 02 décembre 2014 à 11:04

Vous avez le moral en berne, une envie irrésistible de dormir, une sensation d’ennui ? Peut-être faites-vous partie des 20 % de français qui souffrent de « dépression saisonnière » ?

1 personne sur 5 touchée par la dépression saisonnière

A l’approche de l’hiver, lorsque les jours raccourcissent, plus d’une personne sur cinq (et plus particulièrement les femmes) est concernée par un épisode dépressif. Ce syndrome commence aux premiers jours de l’automne et se termine au début du printemps, avec une accentuation en novembre, décembre et janvier.

Les mécanismes de cette dépression saisonnière sont mal compris, mais il apparaît clairement qu’ils sont liés au manque de lumière.

Pendant l’hiver, les journées sont courtes et la luminosité est moins intense : elle passe de 100 000 lux pour les journées d’été ensoleillées à moins de 2 000 lux.

Le manque de lumière provoque une hausse de mélatonine, une hormone qui régule les rythmes biologiques (veille / sommeil), mais aussi l’humeur, l’énergie, le besoin de sommeil et l’appétit. Lors des journées d’hiver sans soleil, elle est secrétée en surproduction et, par l’intermédiaire d’autres hormones dont elle déclenche la production, engendre une sensation de fatigue importante, une baisse de moral.

Des symptômes communs à toutes les dépressions

Les symptômes ressemblent à ceux d’une dépression classique, à la seule différence qu’ils surviennent toujours à la même période.

On retrouve une fatigue chronique, une somnolence diurne, des troubles du sommeil, un manque d’envie, une irritabilité, une tristesse permanente, une baisse de la libido…

Pour diagnostiquer une vraie dépression saisonnière, il faut connaître au moins 2 épisodes hivernaux dépressifs, sans influence avec un autre type de dépression entre les deux.

Il ne faut pas confondre la dépression saisonnière avec un petit coup de blues hivernal, aux symptômes beaucoup plus légers et ponctuels (un peu de fatigue, de tristesse…). La dépression saisonnière est beaucoup plus handicapante.

Des moyens préventifs existent

Pour prévenir cette dépression saisonnière, il faut s’imposer au moins 1 heure chaque jour à l’extérieur de la maison. En effet, la lumière intérieure reproduit mal le spectre lumineux et n’apporte donc pas les mêmes bénéfices que la lumière extérieure.

L’idéal est même de pratiquer une activité sportive à l’extérieur car l’activité physique engendre, de surcroît, une sensation de plaisir, très bonne pour le moral.

Des études ont montré que les islandais étaient très peu touchés par la dépression saisonnière : les chercheurs attribuent ce phénomène à la consommation importante de poissons et de fruits de mer, riches en oméga-3.

La luminothérapie, un traitement qui fait ses preuves

Lorsqu’on pense souffrir de dépression saisonnière, il est nécessaire de consulter son médecin qui prescrit, la plupart du temps, un antidépresseur, voire une psychothérapie.

Ces dernières années, la luminothérapie est également de plus en plus utilisée. Elle consiste à s’exposer 30 minutes par jour sous une lumière blanche de forte intensité (10 000 lux). Ce traitement est efficace pour 1/3 des personnes souffrant de dépression saisonnière.

Il faut, cependant, se méfier des appareils de luminothérapie car certains peuvent se révéler dangereux pour les yeux.

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