à ce système pervers au profit d'un marché de la carte bancaire responsable et vertueux", l'association propose ce mardi 24 mai que soit supprimée la commission d'intervention et que la perception des frais d'incidents entre débit immédiat et débit différé soit harmonisée.

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L'UFC-Que choisir part en croisade contre les frais liés aux découverts non autorisés

Publié le 24 mai 2011 à 11:24

Aujourd'hui, 23% de consommateurs sont sous le coup de découverts non autorisés. Selon l'UFC-Que choisir, 2,7 milliards d'euros de frais d'incidents dus à la carte bancaire sont encaissés par les banques, dont 1,8 milliard d'euros correspondant à la commission d'intervention. Pour mettre fin "à ce système pervers au profit d'un marché de la carte bancaire responsable et vertueux", l'association propose ce mardi 24 mai que soit supprimée la commission d'intervention et que la perception des frais d'incidents entre débit immédiat et débit différé soit harmonisée.

Aujourd'hui, 23% de consommateurs sont sous le coup de découverts non autorisés. Selon l'UFC-Que choisir, 2,7 milliards d'euros de frais d'incidents dus à la carte bancaire sont encaissés par les banques, dont 1,8 milliard d'euros correspondant à la commission d'intervention. Pour mettre fin "à ce système pervers au profit d'un marché de la carte bancaire responsable et vertueux", l'association propose ce mardi 24 mai que soit supprimée la commission d'intervention et que la perception des frais d'incidents entre débit immédiat et débit différé soit harmonisée.

D'après l'UFC-Que choisir, les consommateurs français ont en leur possession des cartes bancaires "surdimensionnées" par rapport à leurs besoins. Un client n'utiliserait en effet que 15,8% des capacités de paiement de sa carte et a la possibilité de dépenser bien plus que ses revenus chaque mois. "Même les ménages en difficulté disposent souvent de cartes sans vérification de solde, inadaptées à leur situation et contribuant à la multiplication des frais d'incidents" prévient l'association.

Dans ce contexte, les consommateurs, fragiles ou non, doivent apprendre à gérer leur budget sans compter sur un système bancaire qui vérifie automatiquement le solde disponible sur le compte. C'est ce qui s'appelle le système "semi-offline", appliqué dans seulement 36% des paiements par carte bancaire. "Les systèmes de nos voisins en vérifient quasiment 100%. Chez eux, l'incident de paiement dû à la carte bancaire n'existe pas" commente l'UFC-Que choisir.

L'association de défense des consommateurs propose ce mardi au ministère de l'Economie de supprimer purement et simplement la commission d'intervention, qui rapporte chaque année 1,8 milliard d'euros, selon ses estimations. Aussi, il est demandé d'harmoniser la perception des frais d'incidents entre débit immédiat et débit différé, de faire passer le système monétique du semi-offline au online et de "créer une carte bancaire modulable pour correspondre aux besoins du consommateur".

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