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La somnolence au volant, comment l'éviter

Publié le 17 août 2009 à 00:00

La somnolence au volant, comment l'éviter
 

(Relaxnews) - Les trois causes à l'origine de la somnolence

Les spécialistes des troubles du sommeil identifient trois causes principales pouvant conduire l'endormissement des automobilistes au volant : le manque de sommeil, l'absorption de certains médicaments agissant sur le cerveau, et les maladies ayant des répercussions sur le sommeil, comme l'apnée du sommeil. A ne pas confondre fatigue, qui se traite par le repos, et somnolence, dont les remèdes varient en fonction de son origine.

 

La somnolence au volant, comment l'éviter ?
(Relaxnews) - Les trois causes à l'origine de la somnolence
Les spécialistes des troubles du sommeil identifient trois causes principales pouvant conduire l'endormissement des automobilistes au volant : le manque de sommeil, l'absorption de certains médicaments agissant sur le cerveau, et les maladies ayant des répercussions sur le sommeil, comme l'apnée du sommeil. A ne pas confondre fatigue, qui se traite par le repos, et somnolence, dont les remèdes varient en fonction de son origine.
 
Des conséquences dramatiques
La première cause, d'ordre comportemental, concerne les personnes qui prennent le volant tard dans la nuit, très tôt le matin ou après une longue période de veille active. Au volant, 17 heures sans sommeil équivalent à un taux de 0,5 g d'alcool dans le sang. Au bout de 24 heures de veille active, le conducteur présente le même handicap qu'une personne ayant un taux de 1 gramme d'alcool dans le sang. Un automobiliste qui a dormi cinq heures ou moins la veille de son départ multiplie aussi par trois ses risques d'endormissement au volant. La prise de certains médicaments agissant sur le système nerveux, comme les antidépresseurs, peuvent agir sur les performances du conducteur, altérer sa vigilance, et engendrer de très forts risques de somnolence au volant. Enfin, les personnes souffrant de l'apnée du sommeil présentent de forts risques de somnolence diurne et ont sept fois plus de probabilité d'être impliqués dans un accident de la circulation.
 
Comment traiter la somnolence au volant
Quelques constructeurs automobile comme Mercedes, Volvo ou Toyota, travaillent sur des systèmes capables, grâce à des caméras intégrées au tableau de bord, de surveiller l'oeil du conducteur et de l'alerter quand celui-ci vient à présenter des risques de somnolence au volant.
 
Mais en attendant l'arrivée de ces voitures intelligentes, il est recommandé de bien suivre les conseils des spécialistes : éviter de prendre le volant après plus de 17 heures de veille, ou au milieu de la nuit, entre 2 et 5 heures du matin. S'il est impossible de suivre ces règles, il est conseillé de faire des siestes et de consommer du café. "Si l'on est en privation de sommeil, le conducteur ne doit pas hésiter à garer sa voiture et faire de courtes siestes, de 15 à 30 minutes" explique le Pierre Philip, médecin spécialiste du sommeil au CHU de Bordeaux. "Une étude que l'on a mené a également démontré les bienfaits du café sur les conducteurs en privation de sommeil" ajoute-t-il.
 
Les personnes soumises à la prise de médicaments agissant sur le cerveau ou ceux sujets à des troubles du sommeil, comme l'apnée du sommeil (2,5 millions de Français), doivent consulter des spécialistes afin de suivre des traitements appropriés.
 
A l'occasion de la campagne "Somnolence au volant... Pausez-vous". 300.000 CD et dépliants présentant les risques de la somnolence au volant seront distribués à partir du week-end du 8 mai et tout au long de la période estivale. Les conducteurs y apprendront notamment comment faire des pauses réparatrices sur la route.
 
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