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Affichage obligatoire des allergènes dans les restaurants

Affichage obligatoire des allergènes dans les restaurants

Publié le 15 décembre 2014 à 11:00

Depuis le 13 décembre, 14 allergènes courants présents dans les aliments doivent être indiqués aux consommateurs dans les cantines, les restaurants, chez le traiteur, les épiciers et les boulangers.

Depuis le 13 décembre, 14 allergènes courants présents dans les aliments doivent être indiqués aux consommateurs.

Huile de palme, origine exacte des viandes et poissons, présence de nanomatériaux dans les aliments : d’autres affichages obligatoires sont prévus pour permettre aux consommateurs de manger plus sainement.

Depuis le 13 décembre, 14 allergènes courants présents dans les aliments doivent être indiqués aux consommateurs dans les cantines, les restaurants, chez le traiteur, les épiciers et les boulangers.

Un affichage lisible et visible de 14 allergènes

Cette modification des règles d’étiquetage alimentaire suit des directives européennes et vise à protéger les personnes souffrant d’intolérances alimentaires.

Désormais, dans les cantines, restaurants, chez le traiteur, les épiciers et les boulangers les allergènes suivants (et leurs dérivés) devront être affichés lisiblement et visiblement :

  • œufs
  • lait
  • céréales contenant du gluten
  • poissons
  • crustacés
  • mollusques
  • arachides
  • moutarde
  • céleri
  • fruits à coques
  • soja
  • graines de sésame
  • anhydride sulfureux / sulfites (concentrations supérieures à 10 mg/kg ou à 10 mg/litre)
  • lupin

Les restaurateurs ne seront, toutefois, pas obligés d’afficher ces allergènes dans les menus, mais devront tenir à la disposition des clients qui le désirent une liste des plats contenant ces produits.

D’autres mesures pour manger plus sainement

D’autres mesures doivent permettre aux consommateurs de manger plus sainement.

Des dispositions sont prises pour les friandises ou les biscuits qui contiennent des huiles ou des graisses végétales : les fabricants sont dans l’obligation de préciser s’il s’agit d’huile de palme, de tournesol ou autre.

De même, les ajouts d’eau ou de protéines dans les aliments devront également être précisés.

Les poissons et les viandes reconstitués devront être affichés comme tel et non pas comme une viande ou un poisson « normal ».

L’origine des poissons devra être spécifiée : zone de pêche, engin de pêche utilisé, nom précis de l’espèce pêchée.

L’indication de l’origine de toutes les viandes sera imposée : jusqu’à présent seule la viande bovine avait l’obligation de cette précision, dorénavant, toutes les autres viandes seront concernées (viandes ovine, caprine, porcine et volaille).

Les nanomatériaux manufacturés, présents dans certains desserts chocolatés, soupes ou charcuteries, susceptibles de nuire à la santé humaine, devront être désormais signalés.

Les stocks peuvent être terminés

Cette nouvelle réglementation autorise, toutefois, la commercialisation en l’état actuel des denrées alimentaires mises sur le marché ou étiquetées avant le 13 décembre jusqu’à épuisement des stocks.

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