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Pilule gratuite pour les 15-18 ans

Publié le 17 avril 2013 à 02:00

Le saviez-vous : depuis le 31 mars 2013 la pilule contraceptive est devenue gratuite pour les jeunes filles âgées de 15 à 18 ans.

Une nouvelle mesure concernant la contraception des jeunes filles de 15 à 18 ans, votée en décembre 2012, est appliquée depuis le 31 mars 2013. Afin de faciliter l’accès à la contraception aux mineures et à réduire le nombre d’IVG (interruption volontaire de grossesse) qui s’élève tout de même à 12 000 cas chez les mineures, Marisol Touraine, ministre de la santé, a décidé le remboursement à 100 % des pilules, des stérilets ou des implants contraceptifs (cette mesure ne s’applique qu’aux pilules de première et de deuxième génération). De même, les IVG pour toutes les femmes seront remboursées à 100%.

 

Jusqu’à présent, la pilule n’était remboursée qu’à 65%. Elle pouvait cependant être délivrée gratuitement et anonymement aux mineures, mais uniquement dans les centres de plannings familiaux.

 

Désormais, les jeunes filles pourront se la procurer gratuitement dans les pharmacies. Mais à deux conditions tout de même : elles devront d’abord consulter un médecin généraliste qui, après des examens et une prise de sang, leur prescrira la contraception. Elles devront ensuite se rendre à la pharmacie et présenter la carte vitale de leurs parents ou une attestation d’affiliation à un régime de sécurité sociale.

 

Un problème reste toutefois évoqué par Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning familial : certaines jeunes filles souhaitent garder l’anonymat (ne pas en parler à leurs parents). En théorie, elles pourront conserver l’anonymat en le précisant au pharmacien. En effet, un dispositif « anonymat » est prévu avec la CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) qui ne fera pas apparaître le décompte sur le relevé des remboursements qui arrivent chez les parents. Cependant, la visite chez le généraliste va forcément provoquer un questionnement des parents. La jeune fille devra donc avouer la raison à ses parents ou introduire une logique de mensonge. En fait, la seule solution pour garder véritablement l’anonymat, précise Mme Martinet, est de se rendre, comme auparavant, dans un centre de planning familial !

 

Reste à préciser, l’augmentation des dépenses qui suivra cette mesure. En 2011, le remboursement à 65% des contraceptifs pour les mineures avait coûté 6 millions d’euros. La prise en charge à 100% risque d’entraîner un surcoût de 5 millions d’euros, selon les estimations du gouvernement.

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