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NBIC - Vivre éternellement en bonne santé, grâce à la high-tech

NBIC - Vivre éternellement en bonne santé, grâce à la high-tech

Publié le 20 juin 2014 à 03:00

Depuis plusieurs années, nous sommes entrés dans un monde nouveau peuplé de technologies de plus en plus performantes, qui surpassent l'Homme à bien des égards.

Nous pénétrons lentement dans une nouvelle ère où l'informatique, la biologie et les sciences donnent un sens à la vie et offrent des possibilités infinies d'évolution. L'être humain a su accepter et profiter de ces fortes technologies pour repousser les limites du corps et développer des outils ultra-connectés destinés à rendre le quotidien facile. Le résultat ? Un monde où tout est à portée de main, où les gens vivent de plus en plus vieux, tombent moins malades et où la définition du confort et de la rapidité ne cesse d'évoluer. A l'origine de ce bouleversement, les NBIC sans cesse développées, qui améliorent considérablement l'espèce. Mais jusqu'à quel point ?

Les NBIC, ensemble scientifique interconnecté

La technologie du futur va-t-elle nous permettre de vivre plus longtemps en mode bionique ? 

Science-fiction ou sciences cognitives ? Le sigle NBIC désigne la connexion de quatre champs scientifiques à l'origine des plus grandes découvertes médicales, scientifiques et technologiques de ces derniers siècles : la nanotechnologie, la biologie, l'informatique et la cognition. La nanotechnologie désigne l'infiniment petit, de l'ordre du milliardième de mètre. Elle est essentiellement utilisée dans le domaine médical où elle a récemment fait ses preuves dans le cadre d'un traitement contre le cancer. Mais les nanosciences jouent également un rôle prépondérant dans la production d'énergie et dans la fabrication de composants électroniques. La biologie, voire la biotechnologie, étudie le fonctionnement des organismes vivants. Les recherches en la matière sont à l'origine de la découverte de l'ADN et de toutes les évolutions issues de cette trouvaille historique. Cette science est capable d'agir directement sur la structure même de l'organisme et de la transformer. Omniprésente dans notre quotidien, l'informatique, qui comprend des avancées exponentielles en termes d'intelligence artificielle et de robotique, fournit une puissance inégalable de calcul pour développer les recherches dans les autres domaines composant les NBIC. Sans l'informatique, cet ensemble n'aurait pas lieu d'être. Enfin, les sciences cognitives étudient les mécanismes d'action du subconscient et de l'esprit. La neuroscience s'intéresse au système nerveux ainsi qu'au fonctionnement profond du cerveau. Cette spécialité, aidée des outils informatiques, a grandement contribué au développement de l'intelligence artificielle. Complémentaires, ces 4 technologies sont responsables des plus grandes évolutions scientifiques et techniques de ces dernières décennies.

Notre cerveau, futur objet technologique ?

Si les NBIC présentent plusieurs objectifs, la réussite de leurs réalisations se trouve essentiellement dans notre capacité à comprendre le fonctionne du cerveau. Véritable moteur du corps humain, il dirige nos gestes, influe nos pensées, guide nos actes et surtout, gère notre intelligence. Pour ce faire, cet organe indispensable ne doit plus seulement être vu comme tel, mais plutôt comme un produit technologique que nous pouvons faire évoluer. Sacré dans le passé, il devient un objet banal sur lequel des chercheurs mènent des expérimentations, le manipulent, le testent et l'améliorent. Comprendre son fonctionnement, et le procédé par lequel il analyse les informations, permettrait de révolutionner l'informatique et les technologies destinées à le perfectionner.

Vers une ère post-humaine

Les applications de ces révolutions scientifiques peuvent être multiples pour l'homme. A terme, l'objectif principal reste de prolonger l'espérance de vie au maximum, en éradiquant les maladies mortelles comme le cancer, les tumeurs ou le sida. L'une des applications des nanotechnologies demeure également de lutter contre le vieillissement en remplaçant les cellules « vieilles » par des cellules « jeunes ». Au final, cela ressemble au procédé actuel des essais cliniques sur les malades atteints du cancer, qui est de remplacer les cellules malades par des organismes sains. Un autre défi que cherche à relever les ensembles scientifiques composant les NBIC est celui de la performance, toujours plus poussée, du cerveau. Même si l'hypothèse selon laquelle nous n'utilisons que 20% de notre cerveau a été réfutée lors de plusieurs recherches, les neurosciences veulent pousser ses capacités cognitives et ainsi démultiplier les capacités humaines. Ces thèse sont largement défendues par le mouvement transhumaniste (ou post humaniste) qui prône l'utilisation des sciences dans le but de surmonter les limites biologiques du corps humain. Ce nouveau monde pavé de technologie, où la science ne cesse d'évoluer et de pallier les déficits du corps humain, finira très certainement par créer des post-humains : des Hommes améliorés aux capacités multipliées et à l'espérance de vie presque infinie. Cependant, une telle évolution devra être surveillée de près afin qu'elle ne soit pas utilisée à des fins de surveillance ou d'eugénisme. Si la technologie n'a pas de limite scientifique, elle présente tout de même des implications morales importantes. Les ambitions poursuivies par les adeptes des NBIC sont grandes et il n'y a aucun doute sur le fait que les futures découvertes vont considérablement modifier notre société actuelle. Les évolutions prévues vont altérer nos capacités cognitives. Notre espérance de vie mais également notre confort seront chamboulés. Nous sommes déjà en mesure de remplacer certains membres par des prothèses et le cœur par un appareil artificiel, qui sait à quel point nous serons capables de mécaniser notre corps entier dans l'avenir ?

Crédit vidéo: © TedxTalks

 

Approfondir le sujet en consultant l'article sur des exemples concrets de NBIC qui mêlent prothèses bioniques et organes artificiels.

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