Votre bilan minceur offert !

Bientôt un médicament contre l’allergie au chat

Publié le 26 août 2013 à 02:00

Des chercheurs ont déchiffré les mécanismes impliqués dans les allergies au chat, ce qui va permettre de développer un médicament.

Vous ne cessez d’éternuer en présence d’un chat, cela vous arrive même d’avoir des crises d’asthme ? Bonne nouvelle, un traitement contre ces allergies au chat pourrait être développé d’ici à quelques années.

 

En effet, des chercheurs de l’université de Cambridge, du Karolinska Institute de Suède et de l’université du Massachusetts ont réussi à déchiffrer les mécanismes impliqués dans l’allergie au chat.

En premier lieu, ces chercheurs expliquent que ce ne sont pas les poils qui seraient à l’origine de l’allergie, mais les secrétions de l’animal. Ils entendent par secrétions, l’urine, la salive et surtout les peaux mortes de l’animal. Ces substances sont libérées au cours de la journée en présence d’une toxine bactérienne appelée lipopolysaccharide (LPS). Cette toxine active un récepteur immunitaire de l’homme, baptisé TLR4, qui serait à l’origine des réactions allergiques. Pour le Docteur Clare Bryant (auteur principal de cette étude) « Non seulement nous avons découvert que le LPS exacerbe la réaction de la réponse immunitaire aux squames du chat, mais nous avons également identifié la partie du système immunitaire qui le reconnaît. C'est un grand pas en avant qui pourrait mener au développement de traitements capables d'empêcher l'organisme des allergiques de réagir si intensément aux pellicules de chat ».

 

Les scientifiques sont donc maintenant en mesure d’envisager un traitement pour bloquer le récepteur TLR4 et éviter ainsi une réaction allergique. Et, comme le rappelle le Dr Bryant, ce traitement n’est pas irréalisable car des molécules capables de bloquer les récepteurs TLR4 ont déjà été mises au point et sont actuellement utilisées en essai clinique pour d’autres maladies (comme la septicémie).

 

Quant aux personnes allergiques aux chiens, tout espoir reste également permis car l’allergène contenu dans les pellicules de chien est, lui aussi, capable d’activer le récepteur TLR4.

- Publicité -

- Publicité -