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Mélanomes : un nouveau médicament sous forme de virus

Mélanomes : un nouveau médicament sous forme de virus

Publié le 27 octobre 2015 à 10:33

L’Agence européenne du médicament recommande l’autorisation d’Imlygic®, un médicament sous forme de virus pour traiter les mélanomes, capable de ne cibler que les cellules cancéreuses sans toucher aux cellules saines.

Bientôt un nouveau traitement contre le mélanome

L’Agence européenne du médicament (EMA) recommande la mise sur le marché d’Imlygic® (talimogene laherparepvec) dans le traitement du mélanome ne pouvant pas être traité par chirurgie, et sous condition qu’il n’y ait pas de métastases.  

La Commission européenne va très rapidement examiner ce produit pour valider son autorisation de mise sur le marché.

Un médicament bien particulier puisqu’il s’agit d’un virus

Imlygic® a l’originalité d’être issu d’un virus (l’herpès virus simplex 1) qui a été produit génétiquement pour infecter et tuer les cellules cancéreuses.

Ce virus-médicament qui s’injecte directement dans le mélanome agit par deux mécanismes :

  • Tout d’abord, il entre dans les cellules cancéreuses et utilise leur énergie pour se répliquer, ce qui finit par épuiser les cellules tumorales et entraîner leur mort.
  • En même temps, le virus-médicament provoque la production de la protéine GM-CSF qui stimule le système immunitaire du patient. Les cellules immunitaires reconnaissent alors les cellules tumorales et les détruisent.

50 % des tumeurs ont diminué et 25 % ont disparu

Un essai clinique a comparé l’injection d’Imlygic® (295 patients) et des injections de GM-CSF (141 patients).

25 % de ceux traités par Imlygic® ont vu la tumeur disparaître ou diminuer d’au moins 50 % pendant au moins 6 mois, contre seulement 1 % dans le groupe GM-CSF.

Un traitement qui ne touche que les cellules cancéreuses

Le gros avantage d’Imlygic® est de ne cibler que les cellules cancéreuses. En effet, même s’il peut pénétrer dans des cellules saines, il ne peut pas s’y répliquer ni provoquer leur mort.

Ce médicament-virus entraîne donc beaucoup moins d’effets secondaires que les traitements classiques de chimiothérapie ou que certaines immunothérapies.

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