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Risques cardio-vasculaires avec la prise de Voltarène®

Publié le 04 avril 2013 à 05:00

La Société Française de Rhumatologie  souligne l’augmentation des risques cardio-vasculaires avec la prise de Voltarène®.

La Société Française de Rhumatologie, lors d’un communiqué le mardi 2 avril, attire l’attention sur les résultats de nombreuses études menées ces dernières années qui ont démontré le lien entre la prise prolongée d’AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien) par voie orale et l’augmentation de risques cardio-vasculaires.

 

Une méta-analyse publiée en 2011 avait souligné un risque triple d’AVC (accident vasculaire cérébral) pour des patients ayant pris de l’ibuprofène sur du long terme ; mais en pratique, l’ibuprofène est rarement utilisé pour des traitements au long cours.

 

En revanche, le Voltarène® (diclofénac) est le médicament anti-inflammatoire le plus prescrit au monde ; il est notamment prescrit pour soulager la douleur et traiter l’inflammation engendrée par des problèmes d’arthrite. Même si les risques d’AVC qui sont associés à cette molécule semblent modérés, ils sont tout de même supérieurs à ceux liés à d’autres anti-inflammatoires nettement moins prescrit. Ainsi, cette étude montre que les gens qui prennent du diclofénac par voie orale ont 60% plus de risques de faire une crise cardiaque ou un AVC que ceux qui prennent du naproxène (Apranax®), un autre analgésique (anti-douleurs) bien moins prescrit en Europe.

 

Le Voltarène® serait aussi dangereux que le Vioxx® (rofecoxib), un anti-inflammatoire qui a été retiré du marché français en 2004 parce qu’il était à l’origine de trop de risques d’accidents cardiaques.

 

La Société Française de Rhumatologie souligne donc qu’il y a de solides arguments pour que le Voltarène® ne soit plus commercialisé et que le naproxène soit utilisé comme traitement de choix pour les traitements anti-inflammatoires au long cours chez des patients à risques cardio-vasculaires.

 

Bien évidemment les patients traités par Voltarène® ne doivent pas arrêter immédiatement leur traitement mais en parler d’abord à leur médecin traitant.

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