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De nouveaux indicateurs de la qualité nutritionnelle des aliments

Publié le 17 juillet 2008 à 00:00

(Relaxnews) - Dans le but de mieux appréhender les valeurs nutritionnelles des aliments, deux chercheurs proposent d'utiliser de nouveaux indicateurs de la qualité nutritionnelle. Nicole Darmon, responsable de l'équipe "qualité nutritionnelle des aliments et modélisation des choix alimentaires" à l'Inserm de Marseille, et Michel Darmon, médecin nutritionniste et directeur de recherche à l'Inserm, expliquent les concepts de base de ces indicateurs dans un ouvrage.

(Relaxnews) - Dans le but de mieux appréhender les valeurs nutritionnelles des aliments, deux chercheurs proposent d'utiliser de nouveaux indicateurs de la qualité nutritionnelle. Nicole Darmon, responsable de l'équipe "qualité nutritionnelle des aliments et modélisation des choix alimentaires" à l'Inserm de Marseille, et Michel Darmon, médecin nutritionniste et directeur de recherche à l'Inserm, expliquent les concepts de base de ces indicateurs dans un ouvrage.


L'équilibre nutritionnel : concepts de base et nouveaux indicateurs : le SAIN1 et le LIM2, paru aux éditions Lavoisier, propose d'utiliser le Score d'adéquation individuel aux recommandations nutritionnelles (SAIN), ainsi que l'indicateur des défauts nutritionnels (LIM). Une bonne alimentation serait ainsi à fort "SAIN" et à faible "LIM".

Le SAIN permet d'estimer la teneur globale en nutriments essentiels pour une quantité d'énergie donnée. Il donne donc une "densité nutritionnelle". Au contraire, le LIM évalue l'excès par rapport aux valeurs maximales recommandées.

L'utilisation, par les nutritionnistes, de tels indicateurs permettrait de sortir de la traditionnelle classification des aliments par groupe. D'après le communiqué de l'Inserm, "C'est l'équilibre relatif entre les qualités et les défauts d'un aliment que détermine sa qualité nutritionnelle globale. Au sein d'un même groupe, féculents ou produits laitiers par exemple, certains aliments sont meilleurs que d'autres pour la santé".

Selon Nicole Darmon, "il ne suffit plus de manger varié pour couvrir tous ses besoins. Il faut aussi réussir à sélectionner, dans chaque groupe, les aliments de meilleure qualité nutritionnelle".

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