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Affaire Vincent Lambert : Pour ou contre l’euthanasie ?

Affaire Vincent Lambert : Pour ou contre l’euthanasie ?

Publié le 30 janvier 2014 à 09:00

L’épouse de Vincent Lambert fait appel devant le Conseil d’Etat contre la décision s’opposant à une euthanasie passive.

Vincent Lambert, 37 ans, est tétraplégique et dans un état végétatif depuis 5 ans, suite à un accident de voiture. Sa femme, Rachel Lambert, conteste la décision prise par la justice le 16 janvier dernier et a décidé de faire appel devant le Conseil d’Etat. La décision du 16 janvier s’était opposée à une euthanasie passive et obligeait l’hôpital de Reims à poursuivre le traitement et le maintien en vie artificielle de Vincent Lambert. « Le laisser partir est un geste d’amour » a pourtant réaffirmé sa femme.

La loi Léonetti qui date de 2005 « ne répond pas à toutes les attentes ni à toutes les souffrances » a précisé Rachel Lambert.

C’est pour cette raison que la Ministre de la santé, Marisol Touraine, avait organisé une conférence citoyenne en décembre dernier, conférence composée d’un groupe de travail représentatif de la diversité de la population française qui devait donner son avis sur la question délicate de l’euthanasie active et du suicide assisté

Ce groupe de citoyens s’était déclaré en faveur de la légalisation du suicide médicalement assisté jusqu’alors interdit en France, en soulignant : « La possibilité de se suicider par assistance médicale comme l'aide au suicide constitue, à nos yeux, un droit légitime du patient en fin de vie ou souffrant d'une pathologie irréversible, reposant avant tout sur son consentement éclairé et sa pleine conscience ».

Par contre, les membres de cette conférence citoyenne s’opposaient à une inscription dans la loi, de l’euthanasie. Cependant, ils préconisaient de créer une exception d’euthanasie pour certains cas particuliers : dans le cas précis où une personne en fin de vie ne pourrait pas exprimer sa volonté et à la demande des proches, une commission médicale se réunirait pour décider d’accorder « le droit de mourir » au patient.

Les membres de la conférence s’étaient également prononcés pour un développement massif des soins palliatifs (soins qui permettent aux patients de mourir sans souffrir). En effet, à ce jour, seuls 20 % des personnes y ont accès.

Cet « avis » de la conférence citoyenne devrait orienter une future loi sur la fin de vie prévue pour l’été 2014 qui remplacerait ou complèterait l’actuelle loi Léonetti.

Et vous, quel est votre avis sur la question de l’euthanasie ?

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