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Attention aux effets du froid sur notre organisme

Attention aux effets du froid sur notre organisme

Publié le 30 janvier 2014 à 10:00

L’hiver augmente les risques d’infections… mais saviez-vous que le froid était à l’origine d’accidents cardio-vasculaires ?

Comment l’organisme réagit-il face au froid ?

En cas de froid l’organisme dispose de plusieurs mécanismes pour réguler sa température :

La vasoconstriction : les vaisseaux sanguins cutanés se contractent pour diminuer leur diamètre, notamment au niveau des extrémités (mains, pieds, oreilles, nez). Cela réduit l’exposition du sang au froid, permet de ralentir la perte de chaleur du corps et isole du froid les organes vitaux (cœur, cerveau, rein…).

La vasoconstriction s’accompagne d’une hypertension artérielle et d’une accélération du rythme cardiaque.

L’afflux du sang est augmenté au niveau des veines profondes afin de préserver les organes vitaux ; cela entraîne une hémoconcentration : la viscosité sanguine est augmentée de 20 %. On observe une augmentation de 10 % des globules rouges, leucocytes, plaquettes, cholestérol et fibrinogène au niveau des veines profondes.

La production de chaleur pour maintenir l’organisme à 37°C est obtenue de deux façons :

Soit par une activité musculaire squelettique : c’est-à-dire par une activité physique volontaire, soit involontaire par l’intermédiaire des frissons.

Soit par un accroissement du métabolisme : le tissu adipeux brun (à ne pas confondre avec le classique tissu adipeux blanc qui stocke nos graisses !) contient également des lipides qui servent à produire de l’énergie sous forme de chaleur en période de froid (on trouve, par exemple, une grande quantité de ce tissu adipeux brun chez les animaux qui hibernent).

Plusieurs hormones participent à l’augmentation du métabolisme : les hormones thyroïdiennes (qui ont une réponse immédiate de thermorégulation face au froid), les catécholamines (adrénaline), les glucocorticoïdes, le glucagon.

Une baisse de la thermolyse (qui permet de libérer de la chaleur) est mise en route en période de froid, notamment en diminuant le phénomène de transpiration.

Le froid : des effets parfois graves pour notre santé

Des effets cardiovasculaires  

La vasoconstriction, l’hypertension et l’augmentation de la viscosité sanguine produites par le froid peut aboutir à une rupture de plaques d’athérome (plaques de lipides déposées dans les vaisseaux). La rupture de ces plaques produit une agrégation de plaquettes et la formation d’un thrombus (caillot de sang qui se forme dans les vaisseaux pouvant les boucher en partie ou entièrement).

Quand la thrombose se situe sur les artères coronaires (artères qui emmènent le sang au cœur), elle peut favoriser la survenue d’une angine de poitrine (douleur au niveau de la poitrine due à une diminution de l’apport en oxygène au cœur), voire d’un infarctus du myocarde si l’artère coronaire est complètement bouchée. La moitié de la surmortalité hivernale serait due à des thromboses coronaires.

Au niveau du cerveau, les mêmes mécanismes peuvent être à l’origine d’accidents vasculaires cérébraux.

Des effets au niveau de la circulation périphérique 

La vasoconstriction des petits vaisseaux situés aux extrémités favorise des crises vasomotrices chez les patients atteints de la maladie de Raynaud (mains et pieds froids). En effet, le froid entraîne des spasmes au niveau des petits vaisseaux à l’origine de symptômes comme des engourdissements, une perte de sensibilité, une douleur des régions atteintes, un changement de couleur de la peau (extrémités blanches ou bleues)…

Des engelures sont également fréquentes chez les personnes souffrant de problèmes circulatoires avec des sensations de brûlures, des rougeurs et des gonflements aux doigts et aux orteils.

Des effets respiratoires 

L’inhalation d’air froid entraîne un refroidissement de la muqueuse des voies respiratoires supérieures, ce qui tend à inhiber les mécanismes de lutte contre les infections. Les bactéries et les virus ont donc plus de facilité pour envahir notre organisme.

La tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et mal aérés (centres commerciaux, transports en commun, appartements surchauffés…) augmente également le risque d’infection.

Des crises d’asthme apparaissent plus souvent dans ces périodes hivernales : elles sont dues à la bronchoconstriction provoquée par l’entrée d’air froid.

Des effets endocriniens

L’influence des hormones thyroïdiennes pour augmenter notre métabolisme afin de se préserver du froid peut être à l’origine d’un dérèglement de la thyroïde.

Il en est de même pour le glucagon (hormone hyperglycémiante) qui intervient également dans le métabolisme : des périodes de froid peuvent provoquer une décompensation du diabète.

Quelques conseils à suivre en période de froid

En période de froid, pour aider l’organisme à lutter contre le froid, il est conseillé de suivre quelques règles de base.

  • Lorsque vous sortez, pensez à vous couvrir les mains et la tête : si elles sont au chaud, l’organisme se défendra plus facilement.
  • L’hiver, votre peau est agressée par le froid : pensez à utiliser une crème hydratante plus riche que celle que vous utilisez en été.
  • Evitez de rester confiné trop longtemps dans une pièce avec une personne malade. Il est conseillé de faire chambre à part en cas de grippe, rhume ou autre virus.
  • Aérez chaque jour les pièces de vie (chambre, salle à manger, salon…) au moins pendant 10 minutes.

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