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Grippe aviaire H7N9 : déjà 6 morts !

Publié le 10 avril 2013 à 02:00

Le virus de la grippe aviaire H7N9 est déjà à l’origine de six décès en Chine.

La souche H7N9 de la grippe aviaire a récemment infecté au moins 14 personnes en Chine, entraînant 6 morts au total dont 4 dans la région de Shanghaï.

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a écarté le risque de pandémie en l’absence de transmission d’homme à homme.

Les experts ont toutefois souligné l’importance d’établir la source de l’infection et le mode de transmission à l’homme, afin de réduire l’exposition des êtres humains à ce virus.

 

La grippe peut être causée par 3 formes du virus Myxovirus influenzae : A, B et C (A et B sont les formes les plus fréquemment rencontrées). A la surface des particules virales, se trouvent des protéines complexes parmi lesquelles 2 sont plus particulièrement différenciées : l’hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N). Les sous-types que l’on trouve dans la grippe humaine pour la forme A sont H1, H2, H3, N1 et N2. Ainsi, cette année, les virus de la grippe présents en France étaient le virus B, le virus A(H1N1) et le virus A(H3N2).

 

Le virus H1N1, lors de la crise de la « grippe porcine » en 2009, était fondamentalement différent des H1N1 rencontrés dans la grippe saisonnière humaine. En effet, ce virus contenait du matériel génétique issu de 4 origines différentes (aviaire, humaine et 2 virus porcins).

 

Les virus contenant des hémagglutinines ou des neuraminidases autres que H1, H2, H3, N1 et N2 sont rencontrés dans l’espèce animale. La contagiosité inter-espèces (l’animal contaminant l’homme) est extrêmement rare car cela suppose des mutations de structure du virus. Cela s’est pourtant produit en 2003, lorsque des virus type H5 et H7 (très fréquents chez les oiseaux) avaient été transmis à l’homme. Cependant, ces souches ne se sont jamais transmises d’homme à homme.

 

L’apparition, cette année, du virus A(H7N9) en Chine, surprend énormément car aucun signe d’infection humaine n’avait jamais été recensé jusqu’à aujourd’hui et aucun virus de ce type n’avait été observé chez l’animal en Chine.

L’OMS, au cours d’une conférence donnée le 3 avril, a annoncé que des analyses de gènes suggèrent que ce virus avait évolué à partir de virus aviaires pour s’adapter aux mammifères.

           

Pour l’heure, aucune transmission interhumaine ne semble avérée, donc le risque de pandémie reste faible. De plus, plusieurs traitements antiviraux courants utilisés contre les infections grippales seraient efficaces contre cette nouvelle souche.

 

Cette nouvelle forme de grippe devrait donc être moins mortelle à l’échelle de la planète que la plupart des grippes saisonnières.

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