L’air que nous respirons serait cancérigène

L’IARC (Centre International de Recherche sur le Cancer) vient de publier des résultats alarmants concernant la pollution de l’air extérieur : celle-ci serait cancérigène pour l’homme.

Des experts mondiaux, après l’examen de nombreuses études scientifiques, « ont conclu qu'il y a un niveau de preuve suffisant pour affirmer que l'exposition à la pollution de l'air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté un lien entre la pollution de l'air extérieur et un risque accru de cancer de la vessie ». En 2010, dans le monde, 223 000 personnes seraient décédées par cancer du poumon induit par la pollution de l’air.

Ces études ont montré que le risque de cancer augmentait avec le niveau d’exposition à la pollution de l’air et notamment, aux particules fines. On sait, qu’à l’heure actuelle, 98 % des citadins sont exposés à des concentrations en particules fines bien supérieurs aux normes recommandées par l’OMS.

Actuellement, 17 pays européens (dont la France) sont en contentieux avec l’Union Européenne pour ne pas respecter les normes en termes de qualité de l’air.

Classer la pollution de l’air extérieur comme cancérigène est une première étape, qui, espérons-le, devrait envoyer un signal fort aux gouvernements pour agir vite. D’autant, que nous le savons tous, il existe de nombreux moyens efficaces pour réduire la pollution de l’air.