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Les pendentifs et bracelets énergétiques sont-ils radioactifs ?

Les pendentifs et bracelets énergétiques sont-ils radioactifs ?

Publié le 11 décembre 2015 à 12:06

On trouve de plus en plus de bracelets ou de pendentifs énergiques vendus sur internet, qui sont censés apporter bien-être et santé. Mais, selon un rapport paru jeudi 10 décembre, ces objets s’avèrent, à l’inverse, dangereux pour la santé, car ils sont radioactifs et pourraient être à l’origine d’une augmentation du risque de cancer de la peau.

Des produits « miraculeux » peut-être, mais dangereux c’est sûr !

« Pendentifs énergétiques », « pendentifs d’énergie scalaire », « pendentifs d’énergie quantique »…vous connaissez certainement ces produits commercialisés sur le web et censés libérer des ions de charges négatives pour apporter bien-être et santé (apport de vitalité, traitement des douleurs, du stress, des insomnies, renforcement des défenses immunitaires, ralentissement du processus de vieillissement, prévention du cancer, amélioration des capacités de mémoire pour les enfants, des capacités sportives pour les adultes…).

Pourtant, selon un rapport du Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité), ces pendentifs, fabriqués pour la plupart en Chine, pourraient bien être radioactifs, et donc dangereux.

En effet, le laboratoire de la Criirad a procédé à des contrôles sur différents modèles de pendentifs de forme ronde et de couleur gris anthracite, avec et sans incrustations, comportant au verso la gravure « quantum science ».

Et quelle ne fut pas sa surprise...

Les analyses ont montré la présence de concentrations anormalement élevées de produits radioactifs naturels (de l’ordre de 100 fois à 1 000 fois la moyenne de l’écorce terrestre pour l’uranium 238 et de l’ordre de 500 fois à 10 000 fois la moyenne pour le thorium 232 et ses descendants), ce qui apparentent bien ces objets à des « matières radioactives ».

Des risques de cancers de la peau

Capture d'écran faite le 11/12/2015 sur le site de la CRIIRAD

Ces médaillons, de par leurs propriétés radioactives, s’avèrent donc dangereux pour la peau, et cela même s’ils sont portés sur un tee-shirt ou un pull.

Ils ne provoquent pas de rougeurs ou de réactions immédiates, mais pourraient, à la longue, augmenter les risques de cancers de la peau, voire même des poumons, des seins, de l’œsophage, ou encore de l’intestin, des gonades, de la vessie (si le médaillon est placé dans la poche), bien que des investigations complémentaires soient encore nécessaires pour quantifier l’irradiation des organes situés à proximité du pendentif.

D’autres objets radioactifs mis en cause

Il n’y a pas que les modèles de pendentifs qui semblent s’avérer radioactifs. En effet, sont également vendus des colliers et des bracelets émetteurs d’ions, ainsi que des lots de perles permettant d’en confectionner.

Le laboratoire de la Criirad a également confirmé la présence de radioactivité délibérément ajoutée dans des autocollants dits antiradiation (à apposer sur les téléphones portables et tout appareil électrique) et dans des disques en caoutchouc dits « à énergie quantique » (utilisable pour « traiter » l’eau ou en application sur la peau).

Comment reconnaître ces objets ?

Une lecture attentive des notices permet de recueillir des indices permettant de conclure à la présence probable de radioactivité.

Le plus probant est la mention de l’émission d’ions négatifs.

Il faut par ailleurs être attentif aux objets portant la gravure « quantum science », aux objets fabriqués à partir de « lave volcanique » selon une « technologie japonaise » et mentionnant l’émission d’énergie « scalaire » ou « quantique » (et parfois d’infrarouges lointains).

La présence de « tourmaline » dans la composition du produit doit aussi conduire à s’interroger car elle est souvent associée à des roches riches en uranium et en thorium.

La répression des fraudes a été saisie

La Criirad a averti la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes afin que toutes les mesures appropriées soient prises pour mettre fin, dans les meilleurs délais, à l’importation et à la commercialisation de ces objets.

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