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Le poisson, un allié contre la dépression saisonnière

Le poisson, un allié contre la dépression saisonnière

Publié le 16 septembre 2015 à 10:48

A l’automne, avec les jours qui raccourcissent et le temps parfois médiocre, beaucoup de personnes sont touchées par un épisode de dépression saisonnière. Ennui, fatigue, irritabilité, problème de sommeil, moral en berne font leur apparition et le quotidien semble alors dénué de tout intérêt. Pour éviter « ce passage à vide », il semblerait que le poisson et les fruits de mer soient des alliés efficaces.

Un lien avéré entre consommation de poisson et dépression

Plusieurs études ont déjà montré que les facteurs alimentaires pouvaient entrer en compte dans les syndromes dépressifs.

Des chercheurs du Collège médical de l'université de Qingdao à Shangdong (Chine) se sont tout particulièrement intéressés au lien qui pouvait exister entre le syndrome dépressif et la consommation de poissons.

Pour cela, les scientifiques ont analysé les résultats d’une série de 26 travaux publiés entre 2001 et 2014, impliquant plus de 150 278 personnes, et concernant les effets du poisson sur la dépression.

Les résultats de cette étude, parue le 10 septembre dans le Journal of epidemiology and community health, montrent que la consommation de poisson semble bénéfique pour le moral.

Des risques de dépression diminués de 17 %

La moitié des 150 278 participants ont consommé du poisson et pas l’autre : les résultats montrent qu’une consommation élevée de poisson diminue les risques de dépression de 17 % (20% pour les hommes et 16% chez les femmes).

Ce lien apparaît plus évident en Europe qu'aux Etats-Unis et en Asie, ce qui tiendrait à une préparation différente des produits.

Le rôle important des oméga-3

L’explication de cette protection est encore méconnue, bien que les scientifiques pensent que les oméga-3 contenus dans les poissons (et notamment les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, la sardine)  soient, pour une grande part, responsables de ce phénomène. En effet, ces acides gras agissent sur la sérotonine et la dopamine, 2 neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l’humeur et du bien-être.

Déjà une étude canadienne (Omega-3D) parue dans The journal of Clinical Psychiatry en juin 2010, avait révélé l'efficacité des omégas 3 dans le traitement de la dépression : les résultats de cette étude avaient montré que 55% des volontaires dépressifs avaient constaté une amélioration de leurs symptômes grâce aux omégas 3.

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