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Les dentistes sont-ils trop chers ?

Publié le 26 novembre 2013 à 00:00

Les dépassements d’honoraires des dentistes et orthodontistes pointés du doigt.

L’Observatoire citoyen des restes à charge en santé a décidé de s’intéresser à ce poste majeur des dépenses de santé, souvent source de renoncement aux soins. Il a analysé les données de l’Assurance Maladie et 177 000 devis : les résultats de cette étude, parue le 25 novembre dans 60 millions de consommateurs, montrent non seulement des prix élevés, mais aussi des dépassements d’honoraires inacceptables.

 

Le bilan des soins d’orthodontie en 2012 s’élèvent à plus d’un milliard d’euros, dont près de 80% sous forme de dépassements d’honoraires à la charge des patients ou des mutuelles. Le coût, pour les patients, s’élève à environ 650 € par semestre, avec de très fortes variations d’une région à une autre (aux alentours de 1000 € à Paris et de 400 € en Ariège). Ces traitements d’orthodontie sont généralement très longs (plusieurs années) et entraînent donc des coûts très élevés.

 

Les dépassements d’honoraires ne concernent pas que l’orthodontie : en effet, en 2012, 35 millions d’euros de dépassements d’honoraires concerneraient également les soins de caries, de détartrages, de dévitalisations, d’extractions… Ces soins, bien encadrés par la Sécurité Sociale, ne devraient normalement pas faire l’objet de dépassements ! Et, là encore, il vaut mieux vivre en Province qu’à Paris !

 

Les dentistes dénoncent un désengagement de la Sécurité Sociale dans les remboursements, avec des tarifs de base fixés qui ne correspondent plus au coût réel des soins de base.

 

En juillet dernier, des négociations avaient débouché sur de petites revalorisations et la mise en place d’une grille détaillée de cotation des actes.

De plus, une charte de bonnes pratiques a été signée entre les dentistes et les complémentaires : les dentistes s’engagent à ne plus adapter leurs honoraires aux remboursements des mutuelles, et les mutuelles s’engagent à mieux renseigner leurs adhérents sur les restes à charge.

 

La CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) indique qu’un programme de contrôle des dépassements sur les soins de base va être lancé.

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