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L’hypothermie, un risque vital en cas de grand froid

L’hypothermie, un risque vital en cas de grand froid

Publié le 24 février 2015 à 10:00

En cas d’exposition prolongée à un froid intense, la température corporelle peut descendre en dessous de 35°C : l’organisme est alors en hypothermie. Quelles sont les conséquences de cette hypothermie ? Comment réagir ?

Les plus jeunes et les plus âgés beaucoup plus sensibles

Sous l’effet d’un froid extérieur trop important et très prolongé, le système de notre corps qui permet de maintenir notre température interne aux alentours de 37°C est débordé : la température corporelle peut alors descendre en dessous de 35°C.

Ce phénomène s’observe dans certains cas particuliers : en cas de chute dans l’eau, d’accident à la montagne, chez les victimes d’accidents de la route ou chez les SDF contraints de vivre dehors.

Cependant, au quotidien, deux catégories de personnes sont beaucoup plus sensibles au froid que la population générale : les plus âgés et les plus jeunes d’entre nous.

Les personnes âgées sont particulièrement sensibles à ce problème car elles ressentent moins le froid et leur système vasculaire périphérique est moins performant : il est donc important pour nos aînés d’être bien couvert en période de grand froid.

De même pour les tout-petits, le système de régulation thermique n’est pas encore tout à fait mature et les bébés bougent moins que les adultes. Il faut donc toujours prévoir pour eux une couche de vêtement de plus que pour les grands. Attention, par exemple, aux longues promenades en montagne quand vous promenez votre bébé en kangourou : vérifiez régulièrement qu’il n’ait pas trop froid, et n’oubliez pas qu’il est statique tandis que vous êtes actifs (le refroidissement est beaucoup plus rapide).

Quelles sont les conséquences d’une hypothermie ?

Plus la température corporelle descend, plus les conséquences sont graves :

  • Entre 36°C et 35°C, les frissons essaient de réchauffer le corps par l’activité musculaire. Des engelures peuvent apparaître. On ne parle pas encore d’hypothermie.
  • Entre 35°C et 32°C, les rythmes cardiaques et respiratoires augmentent pour améliorer l’oxygénation de l’organisme et notamment des organes vitaux. Des frissons profonds parcourent le corps.
  • Entre 32°C et 30°C, la personne commence à somnoler et devient confuse. Ses extrémités sont bleues, ses muscles sont contractés et la chair de poule est toujours présente. La respiration est ralentie et le pouls irrégulier.
  • En dessous de 30°C, la personne semble morte. Elle est inconsciente, le pouls et la respiration sont quasiment inexistants (le cœur ne bat plus qu’une à deux fois par minute). La peau est jaune cireuse, les extrémités sont bleues.

Que faire en cas d’hypothermie ?

Lorsqu’on soupçonne une hypothermie, il faut prendre la température rectale, quand cela est possible, car celle-ci renseigne exactement sur la température du corps.

Si cela est impossible, il faut examiner les symptômes de la victime pour essayer d’évaluer la température corporelle.

  • Au-dessus de 32°C, il faut enrouler la personne dans des couvertures, la conduire au chaud et lui donner une boisson tiède.
  • En dessous de 32°C, il faut appeler les secours car il s’agit d’une urgence vitale (le 15 pour le SAMU ou le 18 pour les pompiers). En attendant l’arrivée des secours, il faut couvrir la personne et l’emmener au chaud. Il ne faut pas la frictionner et surtout ne pas lui demander de se lever et de marcher car son cœur pourrait lâcher.

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