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La procréation assistée : une autre manière de faire des bébés

La procréation assistée : une autre manière de faire des bébés

Publié le 16 septembre 2014 à 10:00

De plus en plus de couples ont des soucis pour avoir un bébé. Que ce soit un problème d’infertilité chez la femme ou chez l’homme, plusieurs techniques médicales peuvent aider à mettre en route une grossesse.

2,4% des naissances en France

A chaque cycle, une femme de 25 ans ayant une activité sexuelle normale a 20% de chances d’être fécondée. Il est donc rare d’être enceinte exactement au moment désiré.

En cas d’échec, il est donc conseillé d’attendre au moins un an avant d’entreprendre des démarches auprès d’un spécialiste. Celui-ci prescrira, au départ, des examens comme des dosages hormonaux, des analyses de spermes, éventuellement une échographie pelvienne… avant d’établir la notion d’infertilité et ses causes.

Quand le diagnostic est posé, il existe différentes techniques, appelées techniques de procréation médicale assistée (PMA) qui sont proposées aux parents en fonction de leur difficultés physiologiques. En France, 2,4% des naissances sont issues d’une PMA.

Insémination artificielle

Cette technique est utilisée dans plusieurs cas :

  • chez les femmes ayant des difficultés à ovuler ou avec des anomalies du col de l’utérus ou de la glaire cervicale, ce qui empêche les spermatozoïdes de passer.
  • Chez l’homme ayant des problèmes d’éjaculation ou d’érection ou une diminution de la qualité du sperme.

Avant l’insémination, une stimulation hormonale des ovaires est effectuée afin d’améliorer l’ovulation.

L’insémination artificielle consiste ensuite à injecter les spermatozoïdes (recueillis après masturbation ou par prélèvement direct dans les testicules) directement dans l’utérus le jour de l’ovulation avec l’aide d’une pipette.

L’insémination artificielle avec le sperme du conjoint représente actuellement 45% des PMA.

En cas de stérilité masculine, on a recours à un sperme de donneur.

Fécondation in vitro (FIV)

Cette technique consiste à mettre en présence des spermatozoïdes et des ovules en dehors de l’utérus.

Généralement, la FIV est utilisée pour les femmes qui ont des problèmes de trompes de Fallope (qui peuvent être altérées ou bouchées empêchant les spermatozoïdes d’aller jusqu’à l’ovule), d’endométriose, de glaire cervicale de mauvaise qualité, d’ovaires polykystiques (pas de production d’ovules)  ou chez les hommes ayant une diminution de la qualité ou de la quantité du sperme.

Avant la fécondation in vitro, la femme aura eu des traitements hormonaux qui favorisent la maturation de plusieurs ovules en même temps. Les ovules sont prélevés et sont mis en présence des spermatozoïdes (recueillis par masturbation), dans un tube ou une boite de culture.

On surveille, sous microscope, la fécondation puis la division des œufs. Au bout de 3 jours, 3 œufs sont implantés dans l’utérus. Les autres embryons non utilisés peuvent être congelés pour être réutilisés plus tard.

Les chances de succès d’une FIV chutent en fonction de l’âge : 22% jusqu’à 35 ans, 19% de 35 à 37 ans, 16% de 38 à 39 ans, 12% de 40 à 41 ans et 4% de 42 à 44 ans.

Fécondation par micro-injection

La fécondation par micro-injection ou Intra Cytoplasmic Sperm Injection (ICSI) est une technique récente. Elle ressemble à la FIV, sauf qu’on injecte directement le spermatozoïde dans l’ovule.

On utilise cette technique lorsqu'il y a un trop petit nombre de spermatozoïdes dans le sperme. S'il n'y en a pas du tout, on peut même aller les prélever directement dans les canaux génitaux masculins et les testicules. Le taux de réussite de cette technique est d'environ 30 %.

Ce que dit la loi sur la procréation assistée

En France, la procréation médicale assistée n’est autorisée que chez les couples mariés ou concubins vivant ensemble depuis au moins 2 ans et en âge de procréer. Le couple doit remplir un formulaire de consentement, faire une demande d’entente préalable et demander une exonération du ticket modérateur pour que les soins soient pris à 100%.

Actuellement, sont remboursées au maximum 6 tentatives d’insémination artificielle ou 4 tentatives de FIV. La femme doit être âgée de moins de 43 ans.

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