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Matières grasses : comment elles nous rendent accros !

Matières grasses : comment elles nous rendent accros !

Publié le 08 février 2017 à 15:15

Le chocolat, le bacon, les hamburgers, les frites, les hot-dogs

Le chocolat, le bacon, les hamburgers, les frites, les hot-dogs ... nombreux sont ceux qui adorent manger gras. Mais plus ils mangent ce genre d'aliments, plus ils en ont envie. C'est moins connu, pourtant la graisse rend autant accro que la drogue, l'alcool ou le sucre !

Clic Bien-être vous propose aujourd'hui de mieux comprendre ce que votre organisme ressent quand vous le nourrissez à coup de junk-food.

 

Les matières grasses, une incidence cérébrale directe

Ah les matières grasses... nous sommes nombreux à les apprécier, même si nous savons pertinemment qu'elles sont mauvaises pour la santé. Sauf que nous ignorons parfois à quel point elles le sont ! Les aliments hypercaloriques ne causent pas uniquement du surpoids et une diminution de l'espérance de vie, ils nous rendent accros ! Pas uniquement à cause de leur goût, mais à cause d'autres paramètres...

En effet, une étude américaine a démontré que, lorsque nous mangeons des produits gras, ces derniers agissent sur l'organisme au même titre qu'une drogue. Apparue dans la revue Heliyon, cette étude menée aux États-Unis, à l'université de Vanderbilt, a permis de constater (après essais sur des souris de laboratoire) que lorsqu'il y a consommation de matières grasses, les signaux cérébraux de la satiété se dérèglent, ce qui donne envie de continuer à manger, même si nous n'avons plus faim.

 

Le blocage des signaux d'insuline

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs de l'université Vanderbilt se sont intéressés aux signaux d'insuline dans le cerveau. Ces derniers ont été observés dans la mesure où ce sont eux qui transmettent l'information de satiété. De plus, c'est le fait de résister à ces signaux d'insuline qui entraîne l'obésité.

Une alimentation grasse est déconseillée à tout point de vue. Responsable de nombreuses maladies et de surpoids, elle rend en plus accro

Durant l'étude, il est ainsi apparu que la consommation de matières grasses plonge dans « un cercle vicieux » qui pousse à leur surconsommation. Et ce n'est pas la seule étude qui le dit ! Cet effet « drogue » avait déjà été initié par d'autres types d'études.

En effet, en avril 2014, une étude du CNRS (Centre national de la Recherche scientifique) avait été publiée dans Molecular Psychiatry. Celle-ci avait exactement mené aux mêmes conclusions. Elle avait même démontré comment les triglycérides (corps gras issus de l'alimentation) pouvaient agir comme « drogue dure » sur le cerveau.

 

Une sensation de plaisir décuplée

Les triglycérides contenus dans les aliments riches en matières grasses augmentent, en effet, la sensation de plaisir tiré des repas. Ainsi, des ingrédients comme la pâte à tartiner, les viandes grasses ou les fromages ont tendance à activer les circuits de la récompense dans le cerveau et à créer un effet d'accoutumance comme en atteste la fameuse étude du CNRS.

Parallèlement, une étude américaine parue dans le « Nature Neuroscience » avait abondé dans ce sens après diverses expérimentations sur des rats également. Les chercheurs, qui en étaient les instigateurs, avaient remarqué que les aliments qui contenaient beaucoup de graisses rendaient dépendant en venant surcharger petit à petit les centres du plaisir dans le cerveau. Cette situation finit par provoquer l'effondrement de ces centres et il faut alors manger toujours plus d'aliments gras pour les réactiver.

Une alimentation grasse est déconseillée à tout point de vue. Responsable de nombreuses maladies et de surpoids, elle rend en plus accro. Ce qui signifie que si vous ne faites pas attention dès maintenant, vous risquez d'être pris dans un engrenage alimentaire où vous ne trouverez aucun plaisir dans les aliments sains, et pourtant délicieux. Que vous ayez envie de faire un petit tour au fast-food de temps en temps ou de manger un carré de chocolat, c'est permis. L'essentiel étant que cela ne devienne pas une habitude, mais plutôt une récompense après plusieurs jours de repas équilibrés. Il faut que ces écarts restent justement un « petit plaisir ».

 

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