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Cellules Natural Killer : une thérapie naturelle contre le cancer

Cellules Natural Killer : une thérapie naturelle contre le cancer

Publié le 12 février 2020 à 17:00

Une thérapie mise au point par des scientifiques, qui se révèle encourageante dans la lutte contre le cancer.

Le cancer est une tumeur qui se propage dans les cellules saines de l'organisme sur un laps de temps très variable. Cette maladie figure parmi celles qui restent incurables, mais les scientifiques continuent de faire des recherches dans ce domaine. Leurs études les ont menés à découvrir les cellules Natural Killer (NK), qui se révèlent être une thérapie naturelle pour lutter contre le cancer. Les résultats de certaines expériences sont très satisfaisants, même s'il faudra quelques temps supplémentaires pour mettre au point cette méthode.

Les cellules Natural Killer (NK) se révèlent être une thérapie naturelle pour lutter contre le cancer. Une cellule NK est capable de dissoudre une cellule infectée par une tumeur.

Définition et description des cellules Natural Killer

Les cellules Natural Killer font partie des lymphocytes (famille des globules blancs), car elles sont capables de dissoudre spontanément des cellules infectées par les tumeurs. Cette particularité la différencie des autres cellules tueuses. Les cellules NK sont donc considérées comme un système d'immunité innée avec leurs formes lymphocytes granuleuses. Ces cellules sont aussi composées d'un cytoplasme enrichi de granules lytiques. Elles sont présentes dans le sang avec un taux de 5 à 15 %. Elles sont également présentes dans certains organes : les ganglions périphériques, la rate et les amygdales. Les Natural Killer jouent le rôle de sentinelle dans quelques tissus, notamment les poumons, le foie et le placenta. Ce genre de lymphocytes se renouvelle toutes les deux semaines dans le sang, d'où l'intérêt des scientifiques en matière de thérapie naturelle contre le cancer.

Les progéniteurs hématopoïétiques CD34+ sont à l'origine des cellules Natural Killer. Ces dernières se développent rapidement dans la moelle osseuse. Cette phase est possible avec les cellules présentes dans la moelle avec les facteurs solubles : IL-15, Flt-3, et c-kit ligand. Leur utilité s'avère donc indispensable dans une séance de chimiothérapie.

Le but est de retirer toute la moelle osseuse et d'insérer des cellules saines à la place. Le patient reste alors en observation médicale jusqu'à ce que la moelle osseuse soit régénérée. Contrairement aux lymphocytes T, ces cellules ne nécessitent pas un développement à l'intérieur même du thymus, étant donné que le thymus est une zone idéale pour leur maturation. Les localisations exactes de leur développement ne sont donc pas connues avec précision. À noter que le rôle de certaines cytokines joue un rôle important dans la différenciation et la maturation des cellules NK. Ces cytokines sont les IL-18, IL-15, IL-12 et IL-2.

Les découvertes des scientifiques démontrent que les cellules NK subissent un processus d'éducation dans le but de distinguer les cellules saines de celles qui sont infectées. Ce processus s'appelle arming, licensing ou encore tuning et n'est efficace qu'avec une interaction des molécules CMH-I avec quelques récepteurs de ces cellules. Les cellules NK sont donc programmées pour s'activer automatiquement quand elles se trouvent en face d'une cellule anormale. Les études scientifiques sur les cellules cancérogènes ont démontré que les Natural Killer détruisent rapidement les cellules anormales, tout en conservant l'intégrité des cellules saines. Le mode de fonctionnement est le même que les lymphocytes T CD8. Dans le cadre d'une thérapie naturelle, les cellules NK libèrent la perforine après avoir reconnu la cellule cible. Cette cytotoxicité perce les membranes des cellules infectées pour l'affaiblir. D'autres systèmes cytotoxiques contribuent aussi à la détérioration de la cellule cible grâce à l'apoptose. Il s'agit de différentes interactions entre les éléments de la cellule cible et de la cellule NK :

  • Le Fas ligand sur la cellule NK interagit avec le Fas sur la cible
  • Le Granzyme B ou serine estérase se libère
  • Les récepteurs TRAIL ont également des interactions
  • La cellule NK sécrète la TNFa ou Tumor Necrosis Factor alpha

Méthode de reconnaissance des cellules cibles par les cellules Natural Killer

Les cellules NK ont la capacité de tuer les cellules déficientes grâce à un équilibre dynamique des signaux inhibiteurs et activateurs des récepteurs situés sur la membrane des cellules. Ainsi, les cellules NK reconnaissent l'absence de molécules CMH-I à l'aide des récepteurs inhibiteurs et des signaux anormaux émis par les récepteurs activateurs. Ces deux facteurs régulent donc l'activation des programmes destructeurs des cellules NK. Le Docteur André Veillette, expert de renommée internationale en matière d'identification des mécanismes moléculaires, publie dans la revue Nature Immunology ses travaux.

Les résultats de sa recherche pourraient avoir un grand impact dans la lutte contre le cancer, mais aussi dans certaines maladies infectieuses, à savoir les virus de l'herpès et de l'hépatite. Le Docteur André Veillette a identifié un des mécanismes permettant d'avoir un contrôle sur les cellules Natural Killer présentes dans le système immunitaire. D'autres études ont démontré que l'absence des cellules NK dans l'organisme permet un accroissement plus rapide des cellules malades. Le Docteur Veillette a donc isolé la molécule EAT-2. Cette dernière permet à une cellule d'avoir sa fonction meurtrière. En prenant des médicaments contenant l'EAT-2, il serait possible d'augmenter le nombre des cellules NK. Celles-ci aideront à combattre efficacement et rapidement les infections et le cancer.

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