Votre bilan minceur offert !

Des cas de troubles du sommeil provoqués par le vaccin contre la grippe A

Publié le 16 septembre 2013 à 02:00

En France, une soixantaine de cas de narcolepsie serait liés à la vaccination contre la grippe A fin 2009.

Le Figaro vient de révéler les résultats d’une étude française publiée dans la revue britannique Brain : cette étude montrerait un lien entre la campagne de vaccination contre la grippe A fin 2009 et une soixantaine de cas de narcolepsie (la narcolepsie étant un besoin de sommeil et des endormissements incontrôlables, pouvant arriver à tout moment de la journée). A l’époque 5,7 millions de personnes avaient été vaccinées.

 

Cette étude a été financée par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) et menée par une équipe du CHU de Montpellier. Les scientifiques ont étudié les effets indésirables de plusieurs vaccins et pas seulement le H1N1. Seul le vaccin contre la grippe A s’est révélé avoir des liens avec la narcolepsie.

 

Pour ces chercheurs, le vaccin Pandemrix, vaccin avec adjuvant le plus largement utilisé pendant la campagne de vaccination, serait mis en cause. Cependant le vaccin Panenza, sans adjuvant, utilisé essentiellement pour les nourrissons et les femmes enceintes serait également concerné.

 

Cette étude conforte les résultats d’une autre étude britannique révélée en mars 2013 qui avait notifié que la vaccination contre la grippe A avait multiplié par 14,4 le risque de narcolepsie.

D’autres études, effectuées en 2010 en Finlande, en Suède, en Irlande et en Grande-Bretagne, avaient révélé les mêmes constats, notamment chez les enfants vaccinés.

 

Pour autant, les spécialistes précisent qu’il ne faut pas avoir peur des autres vaccins puisqu’il s’agit du vaccin spécifique à la grippe A.

 

Certains malades souffrant de narcolepsie sont handicapés à 80%. Ils espèrent donc que cette nouvelle étude fera avancer leurs dossiers d’indemnisation au titre de préjudice subi. En effet, il appartient à l’Etat de les dédommager (une clause stipulait, qu’en cas d’effets indésirables, les frais seraient à la charge de l’Etat et non pas des laboratoires).

- Publicité -

- Publicité -