Votre bilan minceur offert !

La maladie d’Alzheimer au cœur des débats de la semaine

Publié le 18 septembre 2013 à 07:00

S’il existait un test fiable de dépistage de la maladie d’Alzheimer, 90 %  des français seraient prêts à s’y soumettre.

Une étude TNS Sofres « Les français et Alzheimer, vivre au quotidien avec la maladie » vient de publier des résultats qui estiment que, si un test fiable de dépistage de la maladie d’Alzheimer existait, 90 % des personnes sondées seraient prêtes à s’y soumettre. Ces résultats ont été publiés hier, à l’approche de La journée mondiale Alzheimer qui aura lieu samedi 21 septembre et durant l’université d’été « Alzheimer, éthique et société » qui se tient à Lille du 17 au 20 septembre. Lors de cette université, le public peut prendre part à des discussions avec des médecins, des scientifiques, des sociologues, des philosophes afin de poser des questions sur le diagnostic, la prise en charge, l’évolution des connaissances sur la maladie et les progrès médicaux.

 

Entre 2007 et 2010, le nombre de patients pris en charge pour la maladie d’Alzheimer (ou d’autres démences) a augmenté de 14,6%. Au total, entre 750 000 et 1 million de français seraient touchés.

Un peu plus d’un quart de la population se dit d’ailleurs concerné personnellement en connaissant des personnes de leur famille ou de leur entourage touchées par cette maladie neurodégénérative.

 

Pourquoi 9 personnes sur 10 choisiraient de faire un test de dépistage Alzheimer ?

 

Tout simplement pour être mieux préparé en cas de résultats positifs au test, pour anticiper l’avenir, pour profiter du temps qui reste, pour organiser sa prise en charge, mais aussi pour être rassuré en cas de résultats négatifs.

Si le test s’avère positif, 82 % des personnes jugent nécessaire d’en parler à leur conjoint et 45 % de le dire à leurs enfants. 64 % estiment utile d’en parler à leur médecin généraliste et 44 % à un spécialiste.

 

Par contre, même si les français veulent faire face à la vérité, Emmanuel Hirsch, le directeur de l'Espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer, rappelle la difficulté d’assumer une semblable perspective pour le malade et ses proches et donc la nécessité, le jour où un test de dépistage existera, d’assurer un soutien au malade en termes de traitements, de soins et de solidarité publique.

 

Comme le précise Emmanuel Hirsch « un tel besoin de savoir est étonnant, puisqu’il n’existe pas de réponse thérapeutique ». En effet, à l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de cette maladie.

 

Pour tout renseignement complémentaire : www.francealzheimer.org

- Publicité -

- Publicité -