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France : l’une des plus fortes consommations de cannabis d'Europe

France : l’une des plus fortes consommations de cannabis d'Europe

Publié le 28 mai 2014 à 16:00

L'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies a rendu public son rapport annuel, ce mardi, sur les drogues. La France reste, hélas, l’un des pays d’Europe, avec l’une des plus fortes consommations en matière de cannabis, et notamment chez les jeunes.

Cannabis : la drogue la plus consommée en Europe

En Europe, plus de 80 millions d’individus (soit un quart de la population) ont déjà consommé, au moins une fois dans leur vie, une drogue illicite.

Les français arrivent, hélas, deuxième en consommation de cannabis derrière les Tchèques. Cette consommation touche particulièrement les jeunes de 15 à 34 ans : 17,5% d’entre eux ont déjà consommé du cannabis, en sachant qu’en Europe ce pourcentage s’élève, entre 15 et 64 ans, à 21,7% (soit 73,6 millions de personnes).

La cocaïne est la deuxième drogue la plus consommée en Europe (4,2%, soit 14,1 millions d’européens).

Concernant cette drogue, la France se situe à la 7ème place européenne (3,7% des 15-64 ans), loin derrière le Royaume-Uni qui occupe la première place (9%). D’ailleurs, les britanniques sont également les premiers dans la consommation d’ecstasy (8,3% contre 2,4% des français) et d’amphétamines (10,6% contre 1,7% des français).

Les nouvelles drogues de synthèse inquiètent

L’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies alerte contre l’essor de certaines drogues de synthèse, non réglementées, dérivées de cathinone (méphédrone, pentédrone, MDPV…) l’un des principes psycho-actifs du khat.

Fréquemment fabriquées dans des laboratoires clandestins en Inde ou en Chine et vendues sur internet, ces drogues de synthèse ont vocation à imiter les drogues actuellement connues, mais se révèlent souvent plus dangereuses que ces dernières. En 2013, 81 nouveaux produits qui ont été repérés.

Ces drogues, qui s’injectent par voie intraveineuse, sont encore peu connues en France, mais pourraient bien, d’ici quelques années, entraîner une recrudescence des overdoses.

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