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L’obésité serait liée à un déficit en bactéries dans la flore intestinale

Publié le 02 septembre 2013 à 01:07

Les personnes ayant un déficit en bactéries intestinales seraient plus sensibles au problème d’obésité.

La revue « Nature » vient de publier deux études qui montreraient que l’obésité pourrait être liée à la constitution de notre flore intestinale.

 

Les travaux de recherche ont été réalisés par l’INRA (Institut national de recherche agronomique) depuis 1999 en France et au Danemark. Ces études ont distingué deux groupes d’individus : ceux dont la flore intestinale est pauvre et ceux dont la flore intestinale est riche. Les scientifiques ont constaté que les personnes ayant une flore intestinale faible étaient plus sensibles à l’obésité que les autres. Ces personnes se retrouvaient donc plus exposées aux maladies liées à l’obésité comme le cholestérol, le diabète, les problèmes cardio-vasculaires, les cancers…

 

Chez les personnes qui avaient le plus grossi, les chercheurs ont constaté l’absence ou la quasi inexistence de huit espèces de bactéries. Ces espèces auraient un rôle protecteur contre la prise de poids. L’obésité ne serait donc plus attribuée uniquement à des causes environnementales comme le mode de vie et notamment à une mauvaise alimentation et à un manque d’activité physique. Elle pourrait, selon ces récentes découvertes, trouver également des origines dans la génétique.

Pour Stanislas Dusko Ehrlich, le directeur de recherche qui a coordonné les deux études, ces résultats permettent d’ouvrir la voie vers « la mise en place de marqueurs bactériens spécifiques pour identifier les personnes à risques », ainsi que vers « de nouvelles thérapies basées sur des bactéries pour lutter contre la prise de poids ». Cela pourrait conduire au développement de nouveaux probiotiques qui permettraient de lutter contre la prise de poids, expliquent les scientifiques de l’INRA.

 

Ces nouvelles données permettent donc d’envisager une prévention plus efficace contre l’obésité. Prévention plus que nécessaire, puisque le nombre de personnes obèses a doublé depuis 1980 et qu’actuellement, selon l’OMS, 700 millions de personnes sont obèses et 1,4 milliards de personnes de moins de 20 ans sont déjà en surpoids.

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