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La maladie d’Alzheimer : symptômes et traitements

La maladie d’Alzheimer : symptômes et traitements

Publié le 17 septembre 2014 à 10:18

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ? Quels sont les facteurs de risque ? Quelle est son origine ? Quels en sont les symptômes et comment évolue-t-elle ? Existe-t-il des traitements efficaces et des moyens de prévention ?

Qu'est ce que la maladie d'Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui se traduit par une destruction  lente et irréversible de certaines cellules du cerveau, entraînant une démence sénile. Plus de la moitié des cas de démences séniles est due à la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer se caractérise par des lésions particulières au niveau du cerveau

  • des dépôts de fragments de protéines, appelés plaques amyloïdes, qui s’installent au niveau des neurones et entraînent leur mort.
  • La protéine tau qui ne joue plus son rôle : cette protéine normalement présente au niveau des neurones jouant un rôle stabilisateur. Chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer, la protéine tau forme des agrégats et devient incapable d’assumer sa fonction normale, entraînant une neurodégénérescence. 

Associée à ces lésions, s’ajoute une inflammation qui contribue à l’altération des neurones.

La première zone du cerveau touchée par ces lésions correspond à la zone de la mémoire, ce qui explique les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer : Causes et facteurs de risque

On ignore l’origine précise de cette dégénérescence.

Premier facteur de risque : l'âge

Les études montrent, toutefois, un certain nombre de facteurs de risque, dont le principal est l’âge.

En effet, cette maladie touche essentiellement des personnes âgées. Les symptômes apparaissent généralement après 65 ans et la prévalence de la maladie augmente fortement avec l’âge.

On estime que la maladie d’Alzheimer touche environ 1% de la population entre 65 et 69 ans,  environ 20% des personnes entre 85 et 89 ans, et 40 % entre 90 et 95 ans.

En France, 800 000 personnes souffriraient de la maladie d’Alzheimer et on estime à 150 000 le nombre de nouveaux cas par an.

On sait également que les femmes sont plus touchées que les hommes, mais ceci pourrait s’expliquer par leur espérance de vie, nettement plus longue.

Le deuxième facteur de risque est un facteur génétique

60% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont porteuses du gène ApoE4 (Apolipoprotéine E4). Un autre gène, SORL1, semble également mis en cause. Ces gènes augmentent le risque de développer la maladie d’Alzheimer mais ne l’implique pas forcément : on peut être porteur de l’un de ces gènes sans jamais développer la maladie.

Par contre, il existe très peu de forme héréditaire de cette maladie (moins de 5%).

Il semblerait qu’une fragilité vasculaire puisse favoriser l’apparition de cette maladie : athérosclérose, hypertension, diabète.

Il a également été évoqué que des antécédents de dépression, de traumatisme crânien, d’exposition à l’aluminium ou un faible niveau d’éducation pourraient être des facteurs de risque possibles.

Les symptômes de la maladie d'Alzheimer

Le premier symptôme qui apparaît au début de la maladie est la perte de mémoire, notamment pour les faits récents.

Apparaissent ensuite des difficultés pour s’organiser et accomplir des tâches simples, comme remplir des papiers, faire un chèque, faire des courses…

A cela s’ajoute des problèmes de communication : les mots sont oubliés ou remplacés par d’autres. La compréhension décline également et peu à peu la conversation devient impossible.

Les gestes de la vie courante sont progressivement oubliés comme s’habiller, mettre une machine à laver en route, voire même utiliser ses couverts pour manger.

Plus la maladie évolue, moins la personne malade reconnaît les objets courants ainsi que les visages connus.

A tous ces symptômes, s’ajoutent des troubles de comportement comme de l’agitation, de l’agressivité, de la tristesse, des idées délirantes, des troubles du sommeil…

Maladie d'Alzheimer : Le diagnostic

Il n’existe pas un examen spécifique pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer. La conjonction de plusieurs critères amène à supposer qu’une personne est atteinte de cette maladie : problèmes de mémoire, de désorientation, IRM pour visualiser les plaques amyloïdes.

Des tests permettant d’évaluer les facultés cognitives peuvent également orienter le diagnostic : écriture, mémoire, vision, résolution de problèmes…

Maladie d'Alzheimer : Les traitements

Aucun traitement ne permet de guérir de la maladie d’Alzheimer, ni même de stopper complètement son évolution.

Deux types de médicaments sont commercialisés en France

  • Les anticholinestérasiques : galantamine (Réminyl®), donépézil (Aricept®), rivastigmine (Exelon®).

Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, on note une diminution de l’acétylcholine, un neurotransmetteur très impliqué dans les échanges neuronaux liés à la mémoire et à l’attention.

Pour contrecarrer le manque d’acétylcholine, il existe des médicaments anticholinestérasiques qui inhibent la dégradation de l’acétylcholine.

Ces médicaments ont une efficacité modeste, mais réelle : 10% des patients traités avec ces produits voient le ralentissement du déclin cognitif, notamment en termes de comportement ou dans les gestes quotidiens. Par contre, très peu d’amélioration a été notée en termes de mémoire.

  • Les antiglutamates : mémantine (Ebixa®)

Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, on note une concentration excessive en glutamate qui est responsable d’une excitation toxique du système nerveux, entraînant la mort des neurones.

Pour contrecarrer la trop grande quantité de glutamate, il existe des médicaments antiglutamates qui viennent se positionner sur les récepteurs à glutamate empêchant ainsi le vrai glutamate de se fixer.

Son efficacité est relative, améliorant toutefois, chez certains patients, les fonctions cognitives, notamment en termes de comportement et dans les gestes du quotidien.

Outre ces traitements médicamenteux, des séances de rééducation et de stimulation (orthophonie, psychomotricité) peuvent permettre de maintenir une certaine autonomie.

Prévenir la maladie d’Alzheimer

Aucune méthode préventive n’est réellement efficace, mais l’étude de nombreuses données actuelles peut amener à suivre quelques conseils d’hygiène de vie :

  • Le régime méditerranéen avec beaucoup de fruits et légumes, de poissons et d’huile d’olive semble bénéfique pour limiter l’apparition des démences séniles.
  • Une ration calorique faible retarderait le vieillissement et augmenterait la résistance des neurones du cerveau.
  • Une alimentation riche en antioxydants réduirait les effets néfastes des radicaux libres sur les neurones.
  • Une activité physique au moins 3 fois par semaine serait bénéfique.
  • Une stimulation mentale (lecture, jeux de mémoire, apprentissage…) diminuerait les risques de développer des démences séniles.

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