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Virus Ebola : première victime française

Virus Ebola : première victime française

Publié le 18 septembre 2014 à 09:17

Une volontaire française de médecins sans frontières a été infectée par le virus Ebola au Liberia. Après un rapatriement en France, des traitements vont être tentés. Un vaccin contre ce virus est en cours d’expérimentation et sera sans doute disponible en novembre.

Un rapatriement dans les heures qui viennent

L’ONG Médecins sans frontières vient d’annoncer sur son site internet qu’une de leurs volontaires françaises a été infectée par le virus Ebola au Libéria, et qu’elle était placée en isolement depuis mardi.

Médecins sans frontières ne souhaite pas communiquer l’identité de cette française afin de préserver son intimité et celle de son entourage.

La volontaire va être transférée en France dans un centre spécialisé où elle sera mise en isolement et où des traitements vont être tentés.

Un virus déjà responsable de 2 000 victimes

En Afrique de l’Ouest, la lutte sur le terrain est sans merci pour essayer d’enrayer l’épidémie d’Ebola. Cette épidémie est la plus meurtrière depuis la première émergence de ce virus en 1976 au Zaïre.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fait état de 4 000 cas recensés dont plus de 2 000 victimes.

Peut-être un vaccin pour novembre

Il n’existe toujours pas de traitement efficace ni de vaccin pour lutter contre le virus Ebola pourtant extrêmement mortel (avec un taux de mortalité de plus de 50 %).

Actuellement, on soigne uniquement les symptômes des malades tout en les gardant en isolement (quand cela est possible, car les équipes présentes en Afrique manquent cruellement de moyens et donc de chambres d’isolement).

Pour rappel, les symptômes du virus Ebola se traduisent par de la fièvre, des myalgies, des céphalées, une faiblesse intense, une irritation de la gorge, pouvant être suivis d’insuffisance hépatique et rénale ainsi que d’hémorragies internes et externes.

Le meilleur moyen de lutter contre Ebola serait bien évidemment la présence d’anticorps qui lutteraient contre le virus : en d’autres termes, un vaccin… Et cela pourrait bientôt être le cas.

En effet, des premiers essais cliniques du vaccin expérimental ont commencé le 2 septembre dernier sur 10 volontaires avec aucune réaction secondaire grave : « ceci est très encourageant » affirmait, hier, mardi 16 septembre, le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses.

Dès la semaine prochaine, d’autres essais auront lieu, avec, au total, 80 personnes qui recevront le vaccin amélioré.

Un vaccin définitif serait peut-être prêt pour le mois de novembre.

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