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Première implantation d’un cœur artificiel

Première implantation d’un cœur artificiel

Publié le 24 décembre 2013 à 12:00

Une première implantation d’une bioprothèse cardiaque a été réalisée mercredi dernier à l’hôpital Georges Pompidou à Paris par les professeurs Christian Latrémouille et Daniel Duveau.

Le 24 septembre dernier, l’Agence de sécurité du médicament avait donné son accord pour tester cette bioprothèse sur quatre patients en insuffisance cardiaque terminale. Une première implantation d’une bioprothèse cardiaque a été réalisée mercredi dernier à l’hôpital Georges Pompidou à Paris par les professeurs Christian Latrémouille et Daniel Duveau.

La personne opérée, dont l’identité est encore cachée, est un homme de 75 ans qui souffrait d’une insuffisance cardiaque au stade terminal mettant son pronostic vital en jeu.

Le malade, sous surveillance en réanimation, se porte actuellement très bien et peut dialoguer avec sa famille.

La fabrication de ce cœur artificiel, qui représente une formidable alternative à la greffe cardiaque, a mobilisé de nombreuses équipes de professeurs depuis plus de cinquante ans dans le monde entier. Hélas, jusqu’à présent, trop de problèmes avaient fait obstacles pour les pompes cardiaques précédemment fabriquées : défaillances mécaniques, formation de caillots dans la prothèse…

La société française Carmat a développé le projet de ce cœur artificiel mis au point depuis les années 1980 par le chirurgien Alain Carpentier qui s’est allié à EADS pour le côté technologique.

Ce cœur Carmat pèse environ 900 grammes (un cœur humain pèse entre 250 et 350 grammes) : il ne pourra donc être implanté que chez des personnes corpulentes, ce qui le rend compatible avec 70% des thorax d’homme et 25% des thorax féminins.

Ce cœur imite le fonctionnement du cœur : il est capable de s’adapter à l’effort (il accélère en cas d’effort, ralentit lorsque la personne dort…). De plus, le choix des matériaux (biosynthétiques) permet d’éviter les risques de rejet.

Actuellement, plus de 20 millions de personnes sont concernées par un problème d’insuffisance cardiaque en Europe et aux Etats-Unis. Le développement de ce cœur artificiel permettrait de pallier au manque notoire de greffons. D’autres implantations auront lieu dans les prochaines semaines.

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