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Quatre victimes du chikungunya à Montpellier

Quatre victimes du chikungunya à Montpellier

Publié le 22 octobre 2014 à 11:00

Quatre personnes vivant à Montpellier ont contracté le chikungunya après avoir été piquées par le moustique tigre. Ce sont les premiers cas autochtones en France métropolitaine.

Quatre premières victimes autochtones

Des premiers cas autochtones de chikungunya ont été détectés à Montpellier : une situation que les autorités sanitaires redoutaient depuis un moment. En effet, le moustique tigre s'était installé sur le pourtour méditerranéen depuis quelques années avec 18 départements particulièrement touchés, dont l’Hérault.

Quatre personnes ont été contaminées par ce virus après avoir été piquées par le moustique tigre dans le centre ville de Montpellier. Les « victimes » sont des adultes de 40 à 60 ans qui font partie de la même famille et qui n’avaient pas voyagé dans des zones d’endémie, précise l’Agence régionale de santé (ARS) du Languedoc-Roussillon. Ces 4 personnes se portent bien et sont guéries ou en voie de guérison.

L’ARS a rapidement réagi en passant le plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya du niveau 1 au niveau 3 et en instaurant une démoustication systématique dans les 150 mètres entourant le domicile (ce qui représente le rayon d’action d’un moustique tigre).

Une conférence de presse rassurante

L’ARS, qui a tenu une conférence de presse ce mardi, s’est voulu rassurante : le chikungunya est une maladie bénigne qui ne nécessite ni hospitalisation, ni traitements lourds. Les symptômes se résument très souvent à de la fièvre (>38°,5 C), des douleurs articulaires, des maux de tête et des courbatures qui se traitent  avec du paracétamol.

Cette maladie n’est absolument pas comparable à Ebola !

L’ARS précise que depuis le printemps dernier, 171 cas de chikungunya ont été signalés en métropole. Cependant, c’est la première fois que des cas autochtones sont avérés.

L’Agence régionale de santé rappelle également comment se protéger du moustique tigre, en utilisant des produits anti-moustiques et en éliminant toutes les réserves d’eau stagnante proches des maisons (gouttière, dessous de pot de fleurs, arrosoir, réservoirs d’eau de pluie…).

L’ARS spécifie également que les risques diminueront lorsque les températures tomberont en dessous de 10°C.

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