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Alerte aux particules fines

Publié le 09 décembre 2013 à 13:00

Les seuils de pollution remis en cause après la parution d’une nouvelle étude dans The Lancet.

La revue médicale The Lancet publie une nouvelle étude concernant les normes en matière de pollution. Cette publication est le résultat d’une synthèse de 22 études européennes regroupant 367 251 personnes suivies pendant 13 ans.

Les résultats ont mis en évidence qu’une augmentation  de la pollution en particules fines (les PM2,5) à hauteur de 5 microgrammes par m³ entraînait une augmentation du risque de mort naturelle de 7%.

 

Pour rappel, les particules fines (PM2,5) sont des microparticules d’un diamètre d’environ 2,5 µg (ce qui correspond à la taille d’une bactérie). Ces particules sont tellement fines qu’elles peuvent pénétrer partout dans notre organisme, d’où leur nocivité.

 

On savait déjà que des expositions prolongées à ces particules fines augmentaient les risques respiratoires et notamment les risques de cancer du poumon. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont confirmé qu’il existait un lien entre les pics de pollution et le nombre d’AVC, d’infarctus du myocarde, d’hospitalisations et de décès par insuffisance cardiaque.

 

Les normes de pollution jugée acceptables par l’Union Européenne correspondent à un plafond moyen annuel de 25 microgrammes par m³ de tous types de particules en suspension. En fait, il s’avère que même pour des valeurs bien inférieures à ces 25µg, les particules fines ont un effet néfaste sur la santé : « « nos résultats suggèrent que l'impact délétère sur la santé des concentrations de particules fines dans l'air est mesurable même quand ces concentrations sont bien inférieures à la limite de 25 microgrammes par m3 fixée par l'Union Européenne » déclare Rob Beelen, un des principaux auteurs de l’étude.

 

Ces nouvelles études corroborent les conclusions de nombreuses autres études : « Il n’y a pas de seuil en dessous duquel il n’y a pas de risque ».

Alors, gare à la pollution, surtout ces temps-ci avec l’anticyclone qui couvre la France : en effet, l’absence de vent (due à l’anticyclone) ne permet pas de chasser les particules polluantes. De plus, l’air froid pousse les particules vers le bas, la pollution est donc très importante à hauteur d’homme. Méfiez-vous donc, durant toute cette semaine, notamment dans les grandes villes comme Paris, Bordeaux, Lyon et Toulouse.

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