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La grippe de cet hiver à l’origine d’une surmortalité record

La grippe de cet hiver à l’origine d’une surmortalité record

Publié le 25 mai 2015 à 15:16

La grippe de cet hiver serait à l’origine d’une surmortalité estimée à 18 300 décès, notamment chez les personnes âgées. Comment expliquer ces chiffres ? Par la mutation du virus ? Parce que trop peu de personnes se vaccinent ? Un point pour comprendre pourquoi il y a eu de si nombreux décès.

Un record de surmortalité

L’épidémie de grippe de cet hiver a entraîné une surmortalité record estimée à 18 300 décès selon un rapport de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) publié le 22 mai 2015.

Depuis l’hiver 2006-2007, date de la mise en place du système d’évaluation des sur-décès en période hivernale, ce chiffre de 18 300 est le plus élevé.

Les plus de 65 ans les plus touchés

Parmi les 18 300 décès, les plus de 65 ans représentent 90 % de cette surmortalité. En effet, comme le précise le docteur François Bourdillon, directeur général de l’InVS, « La grippe, c'est une maladie grave chez les personnes âgées ».

Durant les 9 semaines de l’épidémie (entre le 12 janvier et le 15 mars 2015), près de 30 000 passages aux urgences ont été recensés, ayant entraîné 3 133 hospitalisations dont 47 % concernaient des personnes de plus de 65ans. Parmi ces 3 133 hospitalisations, 1558 cas ont été admis en réanimation dont 48 % concernaient des personnes âgées.

Trop peu de personnes vaccinées

Cette épidémie s’explique en partie par la mauvaise couverture du vaccin : en effet, la souche la plus virulente, A/H3N2, avait muté et n’était donc pas couverte par le vaccin. Avec cette mutation, les infections grippales ont été plus graves avec des complications plus importantes, notamment chez les personnes âgées souffrant souvent d’autres pathologies.

Cette mutation n’explique, cependant, pas tout. L’InVS estime que les personnes âgées ne se vaccinent pas suffisamment : « si l'on avait 75 % de vaccinés chez les plus de 65 ans, on éviterait 3 000 décès sur la mortalité hivernale », souligne François Bourdillon.

Pourtant, cette année encore, la baisse de la couverture vaccinale s’est encore poursuivi avec 53 % des personnes à risque qui n’étaient pas vaccinées contre la grippe.

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