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Les jouets d’empathie, une nouvelle approche dans la maladie d’Alzheimer

Les jouets d’empathie, une nouvelle approche dans la maladie d’Alzheimer

Publié le 14 octobre 2021 à 17:37

Souvent cantonnés au rayon des enfants, les jouets animent aussi la vie des plus grands.

Mieux, encore, les jouets d’empathie pourraient améliorer la vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Décryptage.

Alzheimer, une maladie neurodégénérative des seniors

Selon les dernières estimations, la maladie d’Alzheimer toucherait environ 30 millions de personnes à travers le monde. Dans la partie occidentale de la planète, cette forme de démence affecte 1 personne sur 20 au-delà de 65 ans et 1 personne sur 5 après 85 ans. La majorité des malades est de sexe féminin. Toutefois, ces estimations, qui doubleront d’ici 5 ans, ne sont pas tout fait représentatives de la situation réelle. En effet, la maladie est sous-diagnostiquée et sous prise en charge en raison de ses symptômes polymorphes.

Des symptômes pas toujours clairs

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas toujours faciles à déceler. En effet, à leurs prémices, ils ressemblent souvent à des troubles imputables au vieillissement ou à la fatigue des âges. Toutefois, une consultation médicale s’impose au moindre doute. Seul du personnel qualifié peut poser un diagnostic et établir une prise en charge adaptée. 

Les symptômes ou changements qui doivent vous pousser à consulter sont :

  • les pertes de mémoire qui perturbent la vie quotidienne ;
  • la difficulté à planifier ou à élaborer des systèmes de résolution face à des problèmes simples ;
  • la difficulté à exécuter des tâches familières, quelle que soit la sphère de vie dans laquelle cela se produit ;
  • la perte de notion du temps et de l’espace ;
  • les troubles de la vision spatiale ;
  • les problèmes d’expression orale ou écrite ;
  • la perte fréquente d’objet ou la désorientation ;
  • l’isolement social volontaire ;
  • l’incapacité à émettre des jugements ;
  • les troubles du comportement comme des crises d’agressivité.

Une prise en charge plurielle

Même si la recherche scientifique fait des progrès considérables dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, celle-ci reste actuellement incurable. Le traitement est généralement individualisé pour répondre aux symptômes propres à chaque malade. D’une manière générale, la prise en charge repose sur plusieurs facteurs :

  • les médicaments ;
  • l’alimentation ;
  • l’activité physique ;
  • les interactions sociales.

Afin de permettre au malade de ralentir le processus de la maladie, il est essentiel de maintenir sa mémoire en action. Si les jeux de chiffres et de lettres sont fréquemment utilisés, la famille doit également permettre à la personne de revivre ses souvenirs. Utiliser un faire-part de naissance, un album de photos ou tout autre support permet de maintenir la vivacité du cerveau le plus longtemps possible.

Des jouets pour mieux vivre la maladie

La prise en charge de la maladie d’Alzheimer consiste aussi à permettre au malade de mieux se sentir mieux au quotidien. En effet, la disparition progressive des repères entraîne beaucoup de souffrance et d’anxiété. Si les anxiolytiques sont largement prescrits par les médecins, des thérapies alternatives ou complémentaires font leur arrivée. Ainsi, les jouets de transition sont de plus en plus utilisés.

Les jouets de transitions utilisés en gériatrie sont généralement des poupées d’empathie, des peluches ou des animaux robots. Le premier choix reste les poupées qui, utilisées à bon escient, réactivent les émotions et sentiments positifs du malade. Ce malade n’est plus uniquement une personne dépendante, mais aussi la responsable de la poupée. Cette responsabilité l’aide à retrouver de la confiance en elle et de l’autonomie. Certains EHPAD ont ainsi remarqué une diminution de la consommation d’anxiolytique.

La maladie d’Alzheimer progresse dans la population. Mieux prise en charge, elle demeure incurable. Elle provoque une lente dégénérescence cérébrale avec une dépendance de plus en plus grande du malade. Heureusement, une prise en charge précoce et multifactorielle permet de ralentir la progression du mal. Des thérapies douces complètent cette prise en charge avec, notamment, l’apparition des poupées d’empathie.