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Médicaments à prix cassés

Publié le 07 février 2013 à 04:00

Leclerc relance sa bataille contre les pharmacies. 


Leclerc persiste à vouloir vendre des médicaments non remboursés, 25 % à 30 % moins chers qu’en pharmacie.

Leclerc veut vendre des OTC (« Over the counter » traduit par « au-dessus du comptoir » : c'est-à-dire les médicaments en libre accès au public) 25 à 30 % moins chers que dans les officines.

Michel-Edouard Leclerc a rappelé avoir déjà des pharmaciens pour vendre de la parapharmacie dans ses centres. « À partir du moment où ils sont chez nous, nous ambitionnons de vendre des médicaments, a-t-il dit. «On va essayer de mettre un peu de concurrence dans ce secteur », précise-t-il. Il a relevé que la culture et la santé représentaient pour lui « deux vecteurs » d’expansion du groupe.

Gilles Bonnefond, président délégué de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), estime que Leclerc ne pourra pas tenir ses engagements ; au Portugal, ses magasins peuvent déjà vendre certains produits comme du lait pour nourrisson : au départ, Leclerc a fait un effet d’annonce en baissant les prix, puis finalement s’est réajusté aux prix du marché car il vendait quasiment à perte. Finalement, les prix de Leclerc sont 2 à 3 % moins chers qu’en pharmacie, bien loin des 25 % annoncés ! 

De plus, précise monsieur Bonnefond « Tout ce que veut Leclerc, c'est récupérer de nouvelles activités pour faire progresser son chiffre d'affaires. Dans sa stratégie de consommation, il faut toujours plus de volume, en remplissant au-delà du raisonnable les caddies des clients ». Et il rajoute à cela comme point important « Le dimanche, lui, il n'est pas ouvert. Nous, nous avons des pharmacies de garde… On n'utilise pas comme cela la santé des gens ».

Du côté du Ministère de la santé, Marisol Touraine a rappelé son attachement à la dispensation de médicaments par le réseau pharmaceutique.

Affaire à suivre…

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