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Moustique tigre : comment la résistance s’organise en France métropolitaine

Moustique tigre : comment la résistance s’organise en France métropolitaine

Publié le 24 juillet 2014 à 10:28

Depuis le printemps, 489 cas suspects de chikungunya et de dengue (dont 26 nouveaux cas cette semaine) ont été signalés en métropole. Comment les autorités s’organisent-elles pour lutter contre ce nouveau fléau ?

Pas de cas autochtones

Depuis 2004, le moustique tigre (vecteur du virus de la dengue et du chikungunya) progresse inexorablement en France métropolitaine.

Cette espèce de moustique venue d’Asie du Sud-Est est l’une des plus invasives au monde.

Aujourd’hui présent dans 18 départements du sud de la France,  le moustique tigre envahit peu à peu le reste de la France en amorçant une remontée vers le nord et l’ouest.

Plus le moustique est présent dans une région, plus le risque de diffusion du virus augmente.

Pour le moment, les personnes touchées par ces deux maladies viennent toutes de zones d’endémie (notamment des Antilles où une épidémie fait rage actuellement) : ce sont donc tous des cas importés.

Pourtant, le risque augmente de jour en jour qu’une personne provenant des Antilles et infectée par le virus soit présente sur le territoire français et se fasse piquer par un moustique tigre. Ce moustique sera alors porteur du virus et pourra aller le transmettre à une autre personne saine en la piquant. Heureusement, à ce jour, aucun cas de ce type n’a été signalé.

Comment les autorités françaises luttent-elles contre le moustique tigre ?

Depuis 2006, la DGS (Direction Générale de la santé) s’active pour surveiller et limiter la propagation du moustique tigre ainsi que des cas importés pour éviter la transmission.

En pratique, 3 000 pièges pondoirs sont installés sur le territoire.

La DGS impose également la déclaration par les professionnels de santé des cas suspects à l’agence régionale de santé. Cette dernière contacte ensuite le conseil général et l’opérateur de démoustication : celui-ci envoie des agents pour vérifier la présence du moustique tigre, et un traitement de démoustication localisé peut être mis en place en cas de risque.

Depuis l’épidémie aux Antilles, les agents ont noté deux fois plus d’interventions dans les 18 départements à risque, soit 5 à 8 interventions par jour.

En raison également de l’épidémie Outre-mer, les autorités françaises ont décidé de renforcer les mesures de prévention et de lutte dans les départements concernés : une cinquantaine de militaires de la sécurité civile et de sapeurs pompiers sont prêts à être engagés.

Moustique tigre : comment s'en prémunir ?

Chacun d’entre nous est également invité à détruire les gîtes larvaires près des habitations, en éliminant toutes les sources d’eau stagnante comme les dessous de pots de fleurs, les gouttières bouchées, les bidons de récupération d’eau de pluie et tous les réservoirs d’eau en général. En effet, c’est dans l’environnement humain, partout où il trouve de petites collections d’eau, que le moustique tigre se reproduit et pique (surtout en fin d’après-midi).

Pour encourager la vigilance citoyenne, un portail de signalement (www.signalement-moustique.fr) vient d’être lancé par le Centre National d’expertise.

Vous pouvez également apprendre à reconnaître le moustique tigre et signaler sa présence grâce à une application pour Smartphone : iMoustique.

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