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Nouvelle campagne pour rappeler l’importance des frottis

Publié le 13 janvier 2014 à 10:00

Une nouvelle campagne radio va être lancée pour inciter les femmes de 25 à 65 ans à faire des frottis tous les 3 ans.

Seule façon de se protéger contre le cancer du col de l’utérus ? Faire un frottis tous les 3 ans à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans.

Une nouvelle campagne va être lancée sur 9 grandes stations de radio nationales, du 11 au 28 janvier, en amont de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus.

Cette campagne vise à rappeler aux femmes l’importance du dépistage du cancer du col de l’utérus. En effet, ce cancer tue encore plus de 1000 personnes en France chaque année. Pourtant, 90% des 3 000 cancers du col de l’utérus détecté en France chaque année pourraient être évités grâce à un dépistage par frottis effectué tous les 3 ans.

Hélas, à l’heure actuelle, 40% de ces femmes ne font pas de frottis régulièrement, notamment chez les 50 – 65 ans.

 

Les frottis doivent être effectués tous les 3 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans même en l’absence de rapports sexuels (le suivi par frottis ne doit pas s’arrêter à la ménopause car les anomalies évoluent très lentement). Les frottis permettent de détecter les lésions pré-cancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, permettant ainsi de soigner plus précocement le cancer, voire de l’éviter.

 

Les frottis peuvent être effectués par les médecins généralistes, les gynécologues, les sages-femmes, dans les hôpitaux, dans les centres de santé ou de planning familial et même dans certains laboratoires d’analyses biologiques.

 

Il est bon de rappeler également que le vaccin contre le papillomavirus, qui peut être fait chez les jeunes filles à partir de 11 ans, est également un excellent moyen d’éviter les cancers du col de l’utérus. Mais, seules 30% des jeunes adolescentes sont correctement vaccinées.

 

Avec cette campagne les autorités sanitaires françaises espèrent améliorer l’information et sensibiliser les femmes. Certains gynécologues estiment même que ces campagnes d’informations sont insuffisantes et qu’il serait souhaitable de mettre en place un dépistage organisé comme il en existe pour le cancer du sein et le cancer colorectal.

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